Dans l’attente des projets
D’ici le 3 novembre prochain, les dossiers sont attendus pour les appels à projets, les appels à réseaux, ainsi que pour les appels à candidatures pour les services de support et d’accompagnement, a priori pour les deux nouvelles missions (Soutien aux acteurs en matière de genre et Soutien aux acteurs en matière de démarche communautaire). En effet, étant donné que les sept services support et le CBPS ont eu une évaluation positive, ceux-ci ont vu leur candidature reconduite de manière automatique. Mais ils devront rendre leur programme d’activités pour début décembre.
Étant donné les 70 pages du Plan PS, un guide pratique sous forme d’un tableau récapitulatif a été élaboré par l’administration, reprenant les cinq axes (ou objectifs généraux), les objectifs spécifiques et opérationnels, avec l’indication de cibles privilégiées spécifiant les priorités politiques, et le rappel des stratégies prioritaires1. Autre nouveauté dont les associations de terrain devront tenir compte : les sept éléments à intégrer dans chaque projet, à savoir documenter le terrain pour fournir des données analysées et contextualisées (ce qui inquiète les associations face à la charge de travail), inclure une réflexion sur le genre, participer à la réduction des inégalités sociales de santé, inclure la littératie en santé, prévoir des modalités d’évaluation, identifier comment la participation des publics sera intégrée au projet et développer ou s’associer à un plaidoyer à l’échelle locale, régionale, nationale ou internationale.
Pour Pascale Anceaux, chargée de gérer les dossiers pour les appels à projets au sein de l’administration COCOF, « La structure du nouveau Plan PS est assez différente du précédent, qui visait des projets déjà presque ficelés. Ici il y a une possibilité de créativité beaucoup plus grande dans le chef des acteurs. Il y a moyen de jouer davantage en s’inscrivant dans un ou plusieurs axes, avec des objectifs spécifiques et opérationnels pluriels et une attention spécifique aux priorités politiques. Le budget « Initiatives » permet pour sa part de soutenir des projets innovants en lien avec le Plan PS, mais moins institutionnalisés. Une fois les projets rentrés, le Collège opèrera la sélection, avec un avis du Conseil consultatif pour les projets de plus de 50.000 euros, le tout constituant ainsi le plan opérationnel pour cinq ans. Ce Plan, c’est ce vers quoi on tend : personne n’imagine que tous les objectifs vont être rencontrés. Mais en fonction de la sélection, il y aura sans doute l’un ou l’autre appel à projets complémentaire. »