COVID-19 et société
L’arrivée du coronavirus a radicalement modifié notre utilisation du numérique, des moyens de communications, des moyens de paiement. Beaucoup ont découvert les connexions à distance, les outils de vidéoconférences, de nouveaux programmes bureautique…
Comment vivez-vous ce changement ? Si tout cela s’est mis en place sans trop de mal pour certains, est-ce le cas pour tous ? Avons-nous tous les moyens de cette révolution forcée ?
Depuis quelques semaines, nous sommes confinés, et quand nous en avons, avec nos enfants. Aux tâches habituelles s’en est rajoutée une, celle d’assurer leur scolarité, en tout cas de manière plus poussée que ce que nous faisions avant la crise sanitaire. Mais par la force des choses, cette situation met en lumière des enjeux importants.
Tous les enfants sont-ils égaux face à la crise sanitaire ? Sommes-nous tous en capacité de nous en occuper ? Devons-nous devenir des maitres d’école, et maintenir avec eux quelque chose qui ressemble à leur scolarité « d’avant », ou faut-il envisager d’autres voies ?
Depuis le début de la crise, notre manière de « consommer » l’information a changé. La crise a modifié les habitudes des journalistes, le choix des sujets, la manière de les traiter. Sans doute, également, n’a-t-il jamais été aussi difficile pour les journalistes et le public de prendre du recul, d’exercer leur esprit critique. Certains parlent de communication de crise. De plus, les endroits où nous cherchons l’info semblent avoir changé…
Comment voyons-nous ces nouvelles manières d’informer, et d’être informés ? S’agit-il d’une dérive ou non ? Comment vivons-nous cela ? Et surtout de quoi avons-nous besoin ?
Le confinement a fait apparaitre ou réapparaitre des attitudes, nouvelles ou anciennes, que nous ne nous attendions peut-être pas à voir où à revoir. D’un côté, par exemple, des manifestations spontanées de soutien au personnel soignant. Qu’on adhère ou pas au principe, il faut constater que celles-ci prennent de l’ampleur. D’un autre côté, on observe des actes de malveillance envers le personnel médical. Lettres anonymes, injures, expulsions de colocations, déprédations. D’autres catégories de personnes sont aussi prises à part. Les personnes homosexuelles, les personnes d’origine étrangère, victimes elles aussi de lettres anonymes, mais aussi de délations et de violences.
Applaudissements, coups de klaxon,concerts improvisés, mais aussi lettres anonymes, délations, violence… Que nous apprend le confinement sur notre société, sur nos envies, nos peurs ?
Les faibles revenus, les difficultés de gestion de son budget ou les coups du sort peuvent pousser les personnes au bord du gouffre… Avec la disparition des revenus que subissent certains, suite à la crise, des situations déjà difficiles peuvent devenir inextricables. Le surendettement, la précarité, les privations peuvent devenir une réalité difficile à vivre.
Face à la crise, quelles sont les perspectives pour les personnes financièrement en difficultés ?
Avec la crise du coronavirus, les personnes âgées en institution – et les personnes dépendantes – se sont retrouvées dans un confinement qui souvent a pris des allures d’isolement, de séparation des proches voire d’abandon. Dans un secteur où les conditions de travail étaient déjà pénibles, les professionnels chargés de s’occuper de ces personnes se trouvent encore plus dans des positions terriblement difficiles et doivent faire des choix où leurs valeurs entrent en conflit avec ce qui leur est demandé.
Pourquoi les personnes âgées et/ou dépendantes sont-elles particulièrement touchées par la crise du coronavirus ?