Morlanwelz, un bel exemple de projet participatif
A Morlanwelz, sur l’impulsion de Mr Alev, précédent échevin de la santé et avec le soutien de Mme Tasca qui lui a succédé, un projet a été monté à l’école fondamentale communale F. Roosevelt afin d’intégrer ce changement de législation de la façon la plus parlante possible pour les élèves et les parents. L’école a pour cela sollicité l’aide du Fonds des Affections Respiratoires (FARES) dès le mois d’octobre dernier. En ce début d’année, un groupe de travail a réuni les différents acteurs impliqués (FARES, direction, enseignantes, professionnels du CPMS et SPSE).
Cédric Migard, chargé de projet au FARES : « nous avons proposé à l’école de mettre sur pied un projet global de sensibilisation de tous les acteurs, intégrant toute la complexité et les dimensions de la thématique tabac (santé, aide à l’arrêt, vie collective et aménagement des espaces, environnement…), avec la vision la plus large et la plus nuancée possible. C’est pourquoi il nous paraissait aussi intéressant d’inviter le service PSE et le centre PMS à collaborer au projet. Nous avons été très heureux de constater l’enthousiasme de tous : PSE, enseignants, élèves… même la RTBF a relayé le projet ! »
Cette réflexion collective a débouché sur une coanimation par le SPSE, le FARES et les enseignantes titulaires des deux classes de 6ème primaire. Valérie Diependaele, Infirmière coordinatrice du PSE de Morlanwelz : « L’objectif de l’animation était de développer l’esprit critique des élèves par rapport au tabagisme et de travailler les compétences psychosociales en renforçant les comportements positifs. Il fallait que l’animation parle à tous les enfants, même ceux qui ont peu de contact avec le tabagisme dans leur quotidien, ce qui était un défi. Nous nous sommes appuyés sur un support de photolangage et sur le jeu ‘Parcours sans T’ du FARES, légèrement adapté afin que les questions correspondent à des élèves de cet âge. Cette animation a été bien accueillie par les élèves, qui étaient très impliqués. »
Ce travail est par ailleurs soutenu par les enseignants, qui ont déjà travaillé le sujet en amont avec leur classe et ont proposé des idées, comme utiliser le journal de l’école. Une fois bien informés sur la problématique du tabac, les enfants pourront prendre un rôle actif dans la communication. En effet, des panneaux vont être réalisés à partir de dessins d’élèves et placés aux abords de l’école afin de sensibiliser à l’interdiction de fumer. Les élèves vont également réaliser de petites vidéos d’information. « Impliquer activement des élèves dans la communication permettra aussi de maximiser l’adhésion aux messages, souligne Cédric Migard. Maintenant, le projet est sur les rails et est porté par les acteurs de l’école. Bien sûr, ils peuvent toujours solliciter le FARES s’ils ont encore besoin de soutien. »
Enfin, un moment d’évaluation du projet est prévu. « Par la suite, complète Valérie Diependaele, on pourrait imaginer que le projet soit transposé à d’autres écoles. Le PSE a également un rôle à jouer pour l’encourager. »