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Fax Santé Communes n°183 |
Appel à projets : Secteur : Aide à la Jeunesse & Santé mentale
De nombreux problèmes de santé mentale apparaissent à la fin de l’enfance et au début de l’adolescence, ce qui peut entraîner des effets importants sur la santé générale et le développement des adolescents. Une mauvaise santé mentale peut aussi être associée à de graves conséquences sur le plan sanitaire et social, parmi lesquelles la consommation accrue d’alcool, de tabac ou de substances illicites ; les grossesses adolescentes ; l’abandon de la scolarité et les comportements délinquants.
Avec cet appel à projets, le partenariat Fonds Julie Renson - Fonds Reine Fabiola - Fondation Roi Baudouin souhaite soutenir des initiatives menées par des organisations actives dans le secteur de l’Aide à la Jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles et qui se centrent sur la santé mentale et le bien-être psychique des jeunes.
Les projets soutenus impliqueront les jeunes et contribueront idéalement à leur santé globale dans ses diverses dimensions positives et non médicales : chercher son image, surmonter les situations difficiles, entrer en relation, trouver son équilibre, construire son espace, s’échapper au quotidien, avoir des rêves… Ils « parleront » aux jeunes et prendront la forme d’actions de prévention ou de soutien, à bas seuil.
Cet appel à projets date du 16/04/2018 et se clôturera le 26/11/2018 (annonce de sélection prévue pour le 15/01/2019). Le soutien financier peut aller jusqu’à 15.000 euros.
Pour qui ?
Les candidatures peuvent être introduites par toute organisation active dans le secteur de l’Aide à la Jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles (Aide Milieu Ouvert, Maison d’Adolescents, services d’accompagnement, services résidentiels…) et qui accompagne les jeunes, avec ou sans troubles psychiques. L’organisation devra formellement avoir le souhait de poursuivre une action spécifique déjà en cours ou de développer une nouvelle action spécifique centrée sur la santé mentale des jeunes.
Pour plus d’informations : Informations générales : Centre de contact : proj@kbs-frb.be 0032-2-500 4 555
Informations spécifiques : Yves Dario 02 549 61 73
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Encyclopédie des idées reçues sur la pauvreté
Chaque année, le 17 octobre est une journée que le monde consacre à la lutte contre la pauvreté. Les idées reçues sur les pauvres se multiplient. Ces préjugés et stéréotypes, s’ils sont associés à la peur ou à l’hostilité, se transforment en phobie. La « pauvrophobie » mène à une vision collective tronquée de la pauvreté et des solutions à y apporter. Ces représentations fantasmées de la pauvreté ne sont pas uniquement affaire de sens commun. Elles se déploient également au sein de nos institutions publiques et orientent les actions des décideurs politiques.
C’est pourquoi, ce 12 octobre 2018, une journée contre la pauvrophobie a été organisée par le Forum - Bruxelles contre les inégalités.
Ce projet a été mené par le Forum, en partenariat avec la coopérative Cera, avec le soutien de la Commission communautaire commune de la Région de Bruxelles-Capitale (Cocom), de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de 4Wings Foundation, avec l’aide du Fonds international Wernaers pour la recherche et la diffusion des connaissances et avec le soutien de la Commission communautaire française (Cocof).
A cette occasion, avec les services sociaux et ceux qui les fréquentent, Le Forum – Bruxelles contre les inégalités a édité une encyclopédie des idées reçues sur la pauvreté, qui a pour ambition d’apporter une définition plus juste d’un phénomène qui touche un Belge sur cinq. En éclairant les problématiques les plus complexes, cette encyclopédie est un outil fondamental pour inventer des solutions contre la pauvreté, que ce soit à un niveau personnel, professionnel ou politique.
Pour plus d’informations sur les 85 idées reçues déconstruites par un expert, consultez le site du Forum – Bruxelles contre les inégalités.
Contact : Le Forum – Bruxelles contre les inégalités RUE FERNAND BERNIER, 40 1060 BRUXELLES INFO@LE-FORUM.ORG +32 02 600.55.66
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Décret relatif à la réforme du secteur de la prévention et de la promotion de la santé en Wallonie validé en première lecture par le gouvernement wallon
Le transfert était prévu par la sixième réforme de l’Etat : depuis 2014, la prévention et la promotion de la santé sont des compétences régionales. Les principes d’organisation actuels sont toujours ceux de mise lorsque la Communauté française était compétente. Le Gouvernement wallon vient de valider en première lecture le cadre décrétal qui réforme le secteur de la prévention et de la promotion de la santé en Wallonie. C’est dans ce nouvel environnement que le Plan en tant que tel sera présenté, à l’automne.
Selon la ministre wallonne de la Santé, Alda Greoli : « La majorité des maladies qui affectent les Wallons de nos jours trouvent leurs causes dans des facteurs qui sont modifiables par la prévention et la promotion de la santé. La sixième réforme de l’Etat a donné à la Wallonie l’opportunité de revisiter ce décret de 1997 afin d’organiser la prévention et la promotion de la santé de la façon la plus efficiente possible sur le territoire wallon. Cette réforme du secteur apportera un soutien plus stable à ses acteurs et pose notamment les bases de la surveillance en santé, de l’obligation de déclaration de maladies infectieuses et d’une instance d’évaluation d’impact en santé. »
Cette matière, héritée de la Communauté française, était organisée par un décret depuis 1997 (décret modifié en 2003 et en 2009). Elle repose sur un dispositif complexe et une grande diversité d’acteurs.
Cette réforme du secteur poursuit des objectifs multiples. Ci-après, 3 de ces objectifs :
- Le soutien annuel à 5 types d’acteurs et non plus par projet. Ce seront :
-> Les centres locaux de promotion de la santé (CLPS) : acteurs clés dans l’organisation du réseau en prévention et promotion de la santé sur leur territoire. -> Les centres d’expertise en promotion de la santé (CEPS) : ils apportent un appui technique et méthodologique à l’AViQ, aux CLPS, aux Centres d’opérationnalisation en médecine préventive et aux opérateurs. -> Les centres d’opérationnalisation en médecine préventive : le décret agrée les établissements ou personnes qui réalisent des actes de dépistages et autres activités de prévention. -> Les services de surveillance médicale du travail : ces services sont chargés de la surveillance médicale et de santé au sein des services externes de Prévention et de Protection au travail. -> Les opérateurs en promotion de la santé : ils mettent en œuvre des projets en phase avec l’ensemble des objectifs transversaux du plan de prévention et promotion de la santé et selon l’un ou l’autre objectif thématique.
- Une évaluation d’impact en santé dans toutes les politiques :
Ce nouveau dispositif est aussi l’occasion de faire évoluer le secteur de la promotion vers la santé dans toutes les politiques (Health in all Policies). En effet, la santé est déterminée par un ensemble de facteurs qui ne relèvent pas uniquement du domaine de la santé : qualité de l’air, sécurité routière, alimentation saine, santé mentale au travail, matériaux de construction de l’habitat (amiante, polluants atmosphériques, etc.). Pour évoluer dans ce sens, le dispositif prévoit une instance d’évaluation d’impact en santé qui pourra fournir des études d’impact en santé au Gouvernement et aux pouvoirs locaux.
- De nouveaux outils de prospective et de monitoring
Le dispositif décrétal de prévention et promotion de la santé est intégré au dispositif wallon et plus particulièrement dans celui de l’AViQ (Code wallon de l’Action sociale et de la Santé). L’avant-projet de décret pose les bases de l’information socio-sanitaire et de l’évaluation d’impact en santé en Wallonie et permet l’existence d’une Fédération wallonne de promotion de la santé. Les outils d’évaluation d’impact et d’utilisation des données socio-sanitaires sont reconnus comme nécessaires dans une politique de santé publique efficace.
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