Le colloque organisé en partenariat par le Forum – Bruxelles contre les inégalités, le CBCS, l’ULB, l’UCL, Bruxeo et Unipso propose de s’interroger, le 18 mars prochain, sur les nouvelles formes de collaboration entre le monde de la recherche et celui de l’intervention sociale. Lors d’une journée entière de réflexions, les intervenants et participants vont tenter d’appréhender comment croiser les différents types de savoirs, pour permettre le cas échéant des changements sociaux d’envergure et tenter d’initier plus de justice sociale. Des questionnements comme l’opportunité pour l’intervention sociale de travailler de concert avec la recherche ou la place des usagers des services dans ces collaborations seront soulevés.
La journée se déroulera en deux temps et en distanciel : une plénière le matin avec des présentations d’expérimentation de recherche collaborative et l’intervention de Stéphane Rullac, professeur en innovation sociale à la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne. L’après-midi sera consacrée à des ateliers sur six thématiques, qui ont été limités à 25 personnes et sont malheureusement déjà complets.
Pour la plénière du matin, les places sont illimitées. Pour s’inscrire, il suffit de se manifester auprès d’Emmanuelle Charvet, charvet@le-forum.org, en précisant votre nom, prénom et institution.
Pour tout renseignement complémentaire: Marjorie Lelubre, lelubre@le-forum.org, 0478/67 14 70.
|
|
Sans abrisme et mal-logement : quelle réalité
chiffrée ?
|
|
Toujours au mois de mars (le 17/03), un webinaire online et gratuit aura lieu de 14h00 à 15h30 sur la thématique du sans-abrisme et du mal-logement qui augmentent un peu partout en Europe. En Belgique, le manque de données est criant et ne permet pas d’appréhender le phénomène de manière suffisamment précise.
C’est pourquoi la Fondation Roi Baudouin a demandé à l’ULiège et à la KULeuven de se pencher sur ce phénomène afin de pouvoir dénombrer les personnes en situation de sans-abrisme ou de mal-logement.
|
|
|
Cette recherche a porté sur les villes d’Arlon, Gand, Liège et dans le province du Limbourg, en collaboration avec les administrations locales, des associations de terrain, des volontaires. Lors de ce webinaire, il s’agira de communiquer des chiffres clairs, concernant l’ampleur du phénomène, mais aussi le profil-type des publics concernés. De manière plus large, cette démarche a pour but d’initier des recensements récurrents et uniformisés sur l’ensemble du pays. Lors du webinaire, la ville de Louvain et Bruss’help (organisme de droit public chargé du développement de l’aide aux personnes sans-abri et mal logées en Région bruxelloise) viendront également présenter leurs constats chiffrés.
Un traduction simultanée FR/NL est prévue.
|
|
Le genre en santé : 5 conférences
|
|
La Fédération des maisons médicales lance un cycle de conférences en ligne autour du genre en santé. Il s’agit de venir écouter un jeudi par mois, sur le temps de midi, un.e intervenant.e et de poser ses questions en participant à cet événement. « Qu’est-ce que le genre ? », « Comment est-il arrivé en santé ? », « Peut-on parler d’égalité ? », « Qu’en est-il en matière de santé sexuelle et reproductive ? », « Quels rapports avec la place des patients ? »… sont quelques-unes des questions qui seront abordées lors de ces conférences. Des initiatives concrètes autour de ces enjeux seront également présentées.
|
|
|
La première conférence a eu lieu le 25 février, avec Valérie Piette, doyenne de la Faculté de philosophie et lettres de l’ULB sur le thème « Oui, mais le genre, c’est quoi ? Concept et enjeux ». La prochaine conférence aura lieu le 18 mars sur le thème : « La pandémie, révélatrice des inégalités. Femmes, « race » et classe ». Les trois autres dates à réserver sont : le 22 avril, le 20 mai et le 17 juin, toujours de 12h30 à 14h00. Les intervenants et les thèmes sont encore à déterminer.
Pour s’inscrire (obligatoire et gratuit) : https://www.maisonmedicale.org/Cycle-de-conferences-Les-midis-du-genre.html.
Prefer asbl (Prévention, Recherche et Formation Emprise et Résilience) propose également un cycle de webinaires sur le thème « Sexes, genre, identités… Guerre des discours ? » et ce, depuis le mois de janvier. Ceux-ci se déroulent une fois par mois, le vendredi de 12 à 14h. Le prochain webinaire aura lieu le 26 mars 2021, avec pour thème : « Emprise des appartenances ».
|
|
Accompagner le numérique à l’école
|
|
|
Depuis 2019, l’asbl EducIT a décidé d’accompagner 15 écoles afin d’améliorer l’utilisation du numérique, en équipant les élèves et en formant quelque 800 enseignants à cet outil numérique. Dans une phase-pilote, durant une première période s’étalant en 2019-2020, ce sont quatre écoles qui ont été suivies, puis dans une seconde période (2020-2021), les 11 établissements restants. En 2021 et 2022, ce sont respectivement 36 et 49 écoles qui devraient intégrer le programme. Objectif : aider plus de 100 écoles à effectuer leur transition numérique d’ici 2022-23. Un rapport présente les résultats de la première année d’évaluation du dispositif, orchestrée par la Fondation Roi Baudouin, afin d’identifier l’impact du projet sur les élèves et les enseignants et les facteurs de succès de ces initiatives. Le contexte de l’enseignement à distance ou hybride lié à la crise sanitaire a clairement joué un rôle d’accélérateur. Mais des leçons doivent être engrangées quant aux freins liés à l’utilisation du numérique par les enseignants, au développement de l’usage des outils et des pratiques collaboratives, à l’impact sur la communication entre élèves et enseignants ou encore l’amélioration des conditions d’apprentissage, de la remédiation et de l’autonomie des élèves.
Quelques grandes lignes de ces résultats : alors que les enseignants étaient peu à l’aise avec le numérique et l’utilisaient essentiellement pour préparer leurs cours, le projet « Rentrée numérique » a permis de lever des freins à l’usage de cet outil en classe. Là où le projet a été moins efficace, ce serait lié au manque de motivation du référent numérique au sein de l’école. Mais l’usage des outils collaboratifs est en hausse, tout comme les exercices et les tests en ligne. La communication a également gagné en fluidité.
|
|
Aider les particuliers et les indépendants endettés
|
|
La crise du Coronavirus a mis à mal plus d’un ménage sur le plan budgétaire. Des individus et des professionnels qui n’ont jamais été confrontés à l’impérieuse nécessité de demander de l’aide pour faire face à leurs difficultés financières et qui ne connaissent donc pas les interlocuteurs susceptibles de leur apporter cette aide. Qui plus est, le tabou de l’argent et celui de l’incapacité à faire face à ses obligations sont autant de freins à solliciter un tel soutien. Or, plus on attend, plus la situation risque d’empirer.
Au-delà des lignes d’appel d’urgence sociale (le 1718 en Wallonie et le 0800 35 243 à Bruxelles, pour les particuliers ; le 1819 à Bruxelles et le 1890 en Wallonie, pour les indépendants), il existe des services de médiation de dettes, sous forme d’asbl ou au sein des CPAS. Des travailleurs sociaux spécialisés peuvent aider à y voir plus clair quant à la situation budgétaire d’un ménage ou d’un indépendant et chercher des arrangements avec les créanciers pour un report, un étalement ou une réduction de dettes. Pour trouver les informations sur les services de médiation de dettes : consultez le site de l’Observatoire du crédit et de l’endettement, onglet « Trouver un service de médiation de dettes » - https://observatoire-credit.be/fr/prestataires.
|
|
|
|
|
|