Avec la récente modification de la loi du 22 décembre 2009 sur l’interdiction de fumer dans certains lieux, de nouveaux espaces seront désormais visés à partir du 31 décembre 2024.
Les nouveaux lieux où l'interdiction de fumer sera totale sont: les parcs d’attraction, les parcs animaliers, les fermes pédagogiques pour enfants et les plaines de jeux. Cette interdiction couvre aussi les terrains de sport (à l’excepté des terrasses horeca à proximité).
Sont également visés: les centres de soins, de court séjour, les maisons de repos et de soins, les bibliothèques publiques, les hôpitaux, les crèches et les établissements d’enseignement, pour lesquels il est prévu des zones sans tabac dans un périmètre de 10 mètres aux entrées et sorties de ces établissements, afin d’éviter à l’avenir l’effet « rideau de fumée ».
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Chacune de ces zones doit être signalée. Les amendes en cas d’infractions vont de 208 à 8.000 euros, les agressions et les cas d’opposition à un contrôle peuvent alourdir la peine. En cas d’infractions répétées, les contrôleurs peuvent également fermer temporairement l'établissement concerné pour une période d’une heure à 30 jours.
Pour aider à se préparer à ces nouvelles réglementations et aux conséquences que cela implique, des FAQ relatives aux questions les plus courantes concernant ce changement législatif sont mis à la disposition de différents acteurs, dont les autorités locales, par le SPF Santé publique. Du matériel de signalisation (panneaux, drapeaux, autocollants, banderoles) est également proposé par le mouvement citoyen et d’organisations "Génération sans Tabac". Un webinaire sur la modification de la loi relative aux espaces sans tabac est également organisé ce 12 décembre (de 10h00 à 11h30) par l’AVIQ, en collaboration avec le SPF Santé publique, Génération sans Tabac, le FARES et la Fondation contre le cancer. Le webinaire portera sur la loi, les matériels de signalisation et de communication, l’inspiration d’organisations et d’institutions déjà devenues sans tabac et l’intégration de ces mesures dans une politique plus globale.
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Des ressources-clés en promotion de la santé
pour les communes
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Dans la perspective des élections communales d’octobre dernier, le RESO (service universitaire de promotion de la santé à l’UCLouvain), en collaboration avec la FWPS, a réalisé un document pour développer des politiques communales promotrices de la santé.
Ces politiques se basent sur les déterminants de la santé, élément clef des politiques en promotion de la santé, et les milieux de vie locaux, en tenant compte du concept « Ville-Santé », soit « une ville qui crée et améliore continuellement les environnements physiques et sociaux et qui développe les ressources de la collectivité, permettant ainsi aux individus de s’entraider dans l’accomplissement de l’ensemble des fonctions inhérentes à la vie et permettant à ceux-ci de développer au maximum leur potentiel personnel » (Hancock et Duhl, 1986, p.24).
Pour y tendre, onze ressources sont référencées et présentées dans le document du RESO, afin d’éclairer conceptuellement et pratiquement la conception et la mise en œuvre des politiques locales en promotion de la santé. Avec, pour enjeu et défi pour les élus locaux, le développement sur le plan local d’une vision holistique et positive de la santé, pour le bien-être de la population et de l’environnement. Au-delà des élections communales, ce document est une source d’inspiration et de réflexion pour tous les mandataires locaux, nouveaux venus ou reconduits.
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Une campagne pour protéger les enfants contre les violences dans le sport
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Défense des Enfants International (DEI) est un mouvement mondial dont le but est de protéger et de faire progresser les droits de l’enfant et ce, dans des domaines variés. Dans le cadre de la lutte contre la violence à l’égard des enfants, DEI lance en décembre une campagne qui vise les activités sportives.
Il s’agit d’un spot vidéo qui vise à aider les enfants à identifier les différentes formes de violences (physiques, psychologiques, verbales, sexuelles) ou encore de la négligence dont ils pourraient être victimes dans le cadre d'activités sportives.
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La vidéo donne également des informations sur le droit pour les enfants de demander de l’aide et ainsi que des renseignements où trouver cette aide. Il s'agit d'un élément faisant partie de la campagne « Quelque chose ne va pas ? », qui comprend des flyers, des bannières, ainsi qu’un guide et des fiches pratiques pour les encadrants sportifs. On peut retrouver cette campagne sur le site www.tupeuxledire.be qui permet aux enfants, aux parents et aux encadrants de trouver des pistes « quand quelque chose ne va pas avec un coach », « quand tes potes se moquent de toi », « quand tu as un secret que tu ne peux dire à personne ».
Le site renseigne le numéro gratuit Ecoute-enfant 103 ou encore un chat accessible depuis ce site Internet. La cible privilégiée de ces vidéos : les enfants de 6 à 12 ans qui participent à des activités sportives en Belgique francophone, mais aussi les enfants plus âgés et leurs parents et encadrants. Elle sera diffusée sur cinq chaînes télévisées francophones, ainsi que dans des cinémas indépendants à Bruxelles.
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Le sans-abrisme et le sans-chez-soirisme dans les petites communes
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Depuis fin 2020, des dénombrements des personnes sans-abri et sans chez-soi sont réalisés avec le soutien des Régions et de la Fondation Roi Baudouin, mais aussi grâce à la collaboration des entités locales et de nombreuses organisations qui aident les personnes concernées.
Une nouvelle étude de l’UCLouvain et de la KULeuven montre qu’une partie importante de la population en errance séjourne dans des communes de moins de 15.000 habitants et ce, de manière plus marquée en Wallonie par rapport à la Flandre. En extrapolant les données de dénombrement, l’étude a estimé le nombre de personnes sans-abri et sans chez-soi à 19.055 en Wallonie (contre 19.479 en Flandre).
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Parmi elles, 4.311 adultes (30,1%) et 1.475 mineurs (31,3%) vivent dans des petites communes : en Flandre, ces proportions sont nettement moindres (11,2% des adultes et 12,5 des mineurs).
Cette situation s’explique de par la proportion plus importante de petites communes en Wallonie, par leur plus grande taille, une densité de population plus faible et des distances plus importantes jusqu’aux grandes villes.
Des spécificités
Les lieux de séjour sont le plus souvent chez des amis ou dans la famille. On note une faible présence de personnes vivant dans l’espace public, le peu de places en hébergement d’urgence, une proportion élevée de personnes séjournant dans des espaces non conventionnels (caravanes, tentes, mobilhomes…) et un nombre significatif de personnes hébergées en institution (dans des centres Fedasil, par exemple), surtout en Flandre. Le profil des personnes sans-abri ou sans chez-soi dans les petites communes sont plus souvent des femmes de nationalité belge, en couple, avec des enfants mineurs, ayant basculé récemment dans cette situation. La proportion d’enfants concernés par cette situation est plus grande dans les petites que dans les grandes communes. Certaines particularités sont liées à la pauvreté en milieu rural : une accessibilité aux services plus difficile, une fracture numérique plus marquée, un recours aux aides moins fréquent, ainsi qu’un affaiblissement de la solidarité.
A la suite de cette étude, la FRB oriente l’appel à projets 2024 du Fonds Pauvreté vers le soutien d'initiatives menées par des organisations de terrain, en contact avec le public, ayant une finalité sociale, et actives sur les communs rurales du territoire belge. Ces initiatives doivent viser la lutte contre la pauvreté, dont le sans-abrisme, en milieu rural. Le soutien financier est de 10.000 euros maximum. L’appel à projets court jusqu’au 10/02/24.
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Votre avis sur le site vaccination-info.be !
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Une enquête a été lancée en vue d’améliorer le site vaccination-info.be qui est destiné à toute personne qui se pose des questions sur la vaccination. Ce site propose des informations générales validées sur la vaccination et ses modalités d’accès et est indépendant de tout intérêt commercial. Coordonné par l’asbl Question Santé, il est issu d’un travail de collaboration et de concertation avec l’ONE, l’AVIQ et la Cocof. Le site vaccination-info.be fait actuellement l’objet d’une évaluation, afin qu’il puisse encore mieux répondre aux besoins de la population. Pour cela, nous avons besoin de vous.
Comment participer ?
- Vous êtes un citoyen en quête d’informations sur la vaccination. Vous pouvez remplir vous-même le questionnaire en ligne (environ 10 minutes) et le partager avec toute personne susceptible d’utiliser le site pour s’informer sur la vaccination.
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- Vous êtes un professionnel de la santé (médecin, infirmier, gynécologue, sage-femme, pédiatre, pharmacien…). Votre avis sera également précieux. Merci de remplir le questionnaire dédié aux professionnels, et de le faire circuler le lien au sein de vos équipes.
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