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Les 4 et le 5 octobre prochains, de 9h00 à 16h30, se tiendra au CEME à Charleroi le forum Handicom, qui s’affiche comme étant l’événement de démystification de la personne handicapée en Wallonie, en favorisant son inclusion dans la société. Y seront proposées des activités riches et variées, animées par des formateurs compétents, eux-mêmes porteurs de handicaps, comme des conférences, des démonstrations sportives, des ateliers de démystification, des stands informatifs, des expositions, une projection du film « Presque », suivie d’un débat avec Alexandre Jollien, un des réalisateurs …
Dans le cadre de ce Forum, la vitrine « enVIE d’amour » a pour vocation de rappeler et de réaffirmer que les personnes en situation de handicap ont aussi droit à une vie relationnelle, affective et sexuelle. Le Centre de Ressources Handicaps et Sexualités et l’AVIQ ont rassemblé des partenaires qui proposent de multiples activités menées par et pour les personnes en situation de handicap. Parmi celles-ci, il sera possible de converser avec un professionnel dans la cabane à secrets, de goûter à la câlinothérapie, de participer au quiz sexuel et au premier petit pas d’amour, de voir et tout savoir sur les jouets de charme, de passer entre les mains d’esthéticiennes et de coiffeuses, de bénéficier des bienfaits d’un massage, de découvrir des associations qui proposent des animations pour favoriser notamment des rencontres ou soutenir la parentalité. Des ateliers créatifs développés par des étudiantes et étudiants autour de la relation, la vie affective, l’épanouissement sexuel seront également proposés. Ce sera aussi le lieu pour poser toutes les questions à ce propos.
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Un appel à projets, pour lutter contre le non take-up
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Le non-recours aux droits affecte inutilement les individus. Si un droit est inscrit dans un texte, il doit être effectif. Or, on le sait, de nombreuses personnes ne trouvent pas forcément le chemin des aides, alors qu’elles pourraient y prétendre. La crise sanitaire a impacté la situation économique de nombreux citoyens. Certains n’avaient jamais franchi la porte d’un CPAS et beaucoup ignoraient et ignorent toujours qu’ils peuvent y bénéficier d’un droit social.
L’appel à projets lancé par le SPP Intégration sociale a donc pour objectif de rendre plus effectifs ces droits et avantages sociaux, en finançant les CPAS afin de permettre une identification proactive des ayants droit, notamment via le recoupement de diverses banques de données, mais également en garantissant un accompagnement social de première ligne physique. Les CPAS des communes de plus de 70.000 habitants ou les consortiums de minimum trois CPAS pourront introduire une candidature pour recevoir un subside de 60.000 euros maximum pour financer de tels projets.
Les dossiers doivent être introduit avant le 1er octobre 2022 à 23h59. Il reste donc quelques jours avant la date limite.
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La recherche en santé mentale, sous-financée
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Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS), organe d’avis scientifique du SPF Santé Publique, communiquait récemment sur le fait que le sous-financement de la recherche en santé mentale est un constat récurrent. La recherche dans ce domaine présente un développement moindre, notamment par rapport à la recherche en santé physique, et dès lors perpétue un manque de connaissances en la matière. Or en Belgique, une personne sur trois est confrontée à un problème de santé mentale au cours de sa vie et ces difficultés ont des répercussions sociales importantes. On l’a vu, lors de la pandémie, le manque de données relatives à la santé mentale était criant et ce n’est que tardivement que l’on s’est préoccupé de cette question à l’échelle de la population.
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C’est pourquoi le CSS, avec le soutien de différentes autorités académiques dans le domaine de la psychologie, de la médecine et de la santé publique et de diverses associations du secteur de la santé mentale et de la recherche, a formulé trois recommandations :
- créer une plateforme de connaissances qui rassemble toutes les recherches en santé mentale ;
- améliorer la qualité des données collectées, en mettant en place des collaborations ;
- développer un agenda de recherche commun, avec une liste de priorités.
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Environnement et santé : les nouvelles évidences
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Autre événement à insérer dans l’agenda : la Grande Journée organisée le 8 octobre prochain par la Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG), afin de mieux comprendre l’impact de la qualité de l’environnement sur la santé. Cette journée permettra aux professionnels de la santé de mieux appréhender les enjeux et défis auxquels ils sont confrontés dans ce domaine.
Parmi les interventions des orateurs, on peut épingler la question de l’impact des perturbateurs endocriniens sur la population, la pollution de l’air extérieur et les conséquences sur le plan cardiologique, l’évolution de notre cerveau face aux défis environnementaux, les déséquilibres en raison de l’exposition à des produits biocides (qui s’attaquent aux organismes dits nuisibles), le système de santé victime et coupable du dérèglement climatique ou encore la question de la formation des (futurs) soignants à répondre aux défis environnementaux.
Cet événement aura lieu à La Tricoterie, rue Théodore Verhaegen 158 à 1060 Bruxelles. La participation aux frais est de 15 euros.
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23 idées pour réchauffer les animations EVRAS
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La Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial (FCPPF) propose régulièrement des outils pédagogiques, notamment dans le cadre des activités d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS). Dispensés dans différents lieux à des jeunes enfants, enfants, adolescents et adultes, ces activités s’appuient sur des supports d’animation pour permettre de faire circuler la parole, les connaissances, les questionnements et dépasser les tabous.
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Pili – Pili est un nouvel outil qui a pour but de briser la glace et réchauffer les animations. Il reprend 23 petites activités assez courtes permettant de créer du lien entre des personnes qui ne se connaissent pas ou peu. Elles apportent de l’énergie au groupe, invitent les participant.e.s à décaler leur vision des choses. Elles se présentent sous forme de fiches à destination des animateurs/trices. Ces fiches se déclinent selon les âges (3 ans et +, 5 à 7 +, 8 et 9 +, 12 +, 12 +/ados/adultes, ados/adultes) et selon des thèmes. Le prix d’achat est de 16 euros.
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Le baromètre Inclusion numérique 2022
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Cela fait plusieurs années que la Fondation Roi Baudouin s’intéresse à l’inclusion numérique, au travers d’études, d’appels à projets et de soutien de projets ou encore d’outils de sensibilisation, comme la vidéo « Je viens d’une autre planète », pour permettre aux citoyens de raccrocher au train du numérique, lancé à grande vitesse. La crise du Covid a accéléré encore un peu plus la digitalisation de la société, au détriment des plus vulnérables qui n’ont pas forcément le matériel ad hoc, ni les compétences pour utiliser le numérique. Le Baromètre montre, chose positive, que l’accès à Internet et aux outils numériques est en augmentation, tout comme l’utilisation des services numériques essentiels (e-banking +2%, e-santé +11%, e-commerce +11%, e-administration +14%). Mais l’écart entre les personnes avec un haut et un faible niveau de diplôme reste important.
Le manque de compétences ne concerne d’ailleurs pas que les personnes à bas revenus. En effet, le baromètre 2022 montre qu’en 2021, 46% des personnes âgées entre 16 et 74 ans étaient en situation de vulnérabilité numérique : 39% avaient de faibles compétences numériques (contre 32% en 2019) et 7% n’utilisaient pas internet (contre 8% lors de l’étude précédente). Cette augmentation de la vulnérabilité numérique s’explique par le fait que le niveau des personnes dans ce domaine n’évolue pas rapidement et qu’en plus de cela, il faut acquérir de nouvelles compétences et sans cesse se mettre à jour. Des différences existent entre la Wallonie (49% de vulnérabilité), la Flandre (46%) et Bruxelles (39%), pour une fois la moins touchée. Enfin, selon Eurostat, la question de la « sécurité en ligne » est la catégorie la plus problématique en termes de vulnérabilité numérique.
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