Si la promotion de la santé (PS) s’est constituée avant tout comme un champ de pratiques, elle n’en est pas moins sous-tendue par un corpus conceptuel et un champ de recherche. C’est pourquoi le service universitaire de PS de l’UCL (IRSS-RESO) et deux associations en PS en France (Promotion Santé Normandie et la Fédération nationale d’éducation et de PS – FNES) ont décidé de collaborer afin de faire émerger les principes à la base des interventions en PS, n’ayant fait l’objet jusqu’ici que de peu de publications accessibles.
« Onze fondamentaux en promotion de la santé : des synthèses théoriques », publication en date de décembre 2021, a pour objectif d’aider tout professionnel en PS à développer sa connaissance des fondamentaux et à identifier les interrelations entre ceux-ci. Cette production finale et sa publication sont une étape : elle sera suivie d’une page web interactive reprenant ces interrelations de façon visuelle et articulée. Le but est de pouvoir guider le professionnel dans ses actions au service de la santé. Le document contient des exemples concrets et des exemples d’interventions inspirantes, menées en Belgique et en France.
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Un appel à projets pour développer les compétences numériques des jeunes
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L’asbl DigitalForYouth.be est une initiative de DNS Belgium, responsable de l’enregistrement et de la gestion des noms de domaine .be, .vlaanderen et .brussels. Cette initiative bénéficie de 80% des recettes RSE (responsabilité sociétale des entreprises) de DNS et a pour but d’aider tous les enfants et les jeunes entre 6 et 25 ans qui souffrent de la fracture numérique. Pour réaliser sa mission, DigitalForYouth a pour objectif de collecter des ordinateurs portables d’entreprises dépréciés, de les remettre à neuf pour les distribuer auprès de son public.
Avec la crise Covid, l’activité de cette asbl s’est recentrée sur la fourniture d’ordinateurs portables à des organisations sociales et éducatives. Elle a également lancé plusieurs appels à projets, gérés par la Fondation Roi Baudouin. Le dernier en date porte sur le développement des compétences numériques des jeunes vulnérables, par la fourniture d’ordinateurs et un soutien financier. Les projets retenus doivent avoir une portée pédagogique et d’accompagnement de ces jeunes. Ils ne peuvent avoir de portée commerciale. L’appel à projets vise des organisations comme des maisons de quartier, des AMO, des écoles de devoirs, des associations de migrants ou de lutte contre la pauvreté... Les dossiers ne peuvent être introduits pas des services publics ou des établissements scolaires, mais des partenariats avec de tels organismes sont par contre les bienvenus.
L’appel à projets a été lancé le 2 mars 2022, l’introduction du dossier de candidature doit être réalisé avant le 20 juin 2022 et l’annonce des résultats de la sélection se fera fin septembre 2022.
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Java : un appel à projets pour aider les jeunes en situation complexe
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Le CréSaM soutient les actions des professionnels en santé mentale et leur intégration dans le réseau de soins y afférent. Depuis plusieurs années, le centre de référence wallon se penche sur la problématique des jeunes en situation complexe ou, comme on les appelle aussi, les jeunes incasables. Déjà, en 2011, un dossier publié dans la revue Confluences n°26 traitait de cette question, sur base d’un rapport établi en 2010. On entend par situations complexes, les situations au croisement de différents secteurs, tels que l’aide à la jeunesse, la santé mentale et le handicap. Elles concernent des enfants touchés jeunes par la pauvreté, le décès d’un parent, la violence intrafamiliale, les mauvais traitements, le placement en institution… et qui deviennent des jeunes marqués par des ruptures et des rejets répétés.
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Pour éviter un décrochage vis-à-vis des institutions et un rejet total de la société dans le chef de ces jeunes, l’appel à projets JAVA (Jeunes adultes – Vieux adultes) a pour but de soutenir des projets préventifs et d’inclusion sociale pour aider ces jeunes en difficulté à passer le cap de la majorité. Les projets attendus, tant en Wallonie qu’à Bruxelles, ont pour objectif de jeter des ponts entre le secteur enfance/jeunesse et le secteur adulte, en développant des partenariats intersectoriels.
L’appel à projets a été lancé le 17 février, dans le cadre d’un webinaire consacré à la situation de ces « jeunes incasables ». Il court jusqu’au 10 mai prochain et entend soutenir financièrement et méthodologiquement cinq projets contribuant à l’accompagnement de ces jeunes autour de la majorité.
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Un prix Média pour déstigmatiser le trouble psychique
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Toujours porté par le CréSaM, un prix Média est lancé dans le cadre du Reintegration Award qui est organisé chaque année dans le but de soutenir des projets favorisant l’intégration des personnes souffrant d’un trouble de santé mentale et dont les lauréats seront proclamés le 12 mai prochain.
Le prix Média a quant à lui été pensé pour encourager les journalistes à traiter des sujets de santé mentale, avec une approche et une communication nuancées et non stigmatisantes. Il récompensera donc un reportage audiovisuel réalisé en Wallonie et/ou à Bruxelles par un journaliste professionnel ou stagiaire. Ce reportage ne doit pas excéder 1h20 et doit avoir été réalisé entre le 1er octobre 2021 et le 21 avril 2022, date de clôture de l’appel à participation. Le prix de 2.500 euros sera remis le 12 mai 2022.
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Pour en savoir plus sur les conditions de ce prix et s’inscrire avant le 1er avril : contactez Audrey Crucifix, responsable de projets – a.crucifix@cresam.be – 081/20.72.45
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Données de santé : les connaître, les gérer, les partager
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La question des données de santé et de leur gestion a été soulevée pendant la pandémie, mais il s’agit d’une évolution plus profonde que cette gestion de la santé au travers du monde digital. Une brochure éditée par la Fondation Roi Baudouin rend compte de chiffres récoltés lors d’une enquête réalisée en juin-août 2021 auprès de 2002 personnes interrogées sur l’utilisation de leurs données de santé et sur la confiance accordée aux différents acteurs impliqués.
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Selon l’enquête, 28% des personnes interrogées n’étaient pas en mesure de fournir d’exemple de « données de santé ou d’informations sur la santé » (41% pour les Bruxellois). Or le document donne tout d’abord une définition de ce que l’on entend par données de santé, qui n’englobent pas seulement les maladies passées et actuelles, mais l’âge, la taille, le poids d’une personne, sa consommation de tabac et d’alcool, les médicaments pris. Ces données peuvent aussi comprendre les résultats d’analyse de sang, les imageries, les rapports d’hospitalisation… On peut aussi citer d’autres données comme celles récoltées via un smartphone, une appli ou encore via les sites web de santé visités et qui procurent des informations sur la santé des individus.
Ces données peuvent être d’une grande utilité, par exemple en cas d’hospitalisation d’urgence ou pour un suivi complet par plusieurs médecins, généraliste et spécialiste. Le fait de pouvoir les consulter permet également à la personne concernée de pouvoir suivre ses propres données de santé et de se prendre en charge. Autre utilisation : le partage de données à des fins de santé publique, pour prévenir les maladies, les diagnostiquer à une stade plus précoce ou faire progresser la recherche. Cela peut également permettre d’analyser la sécurité des médicaments ou des vaccinations, d’évaluer la qualité de soins dispensés dans un hôpital ou encore d’améliorer le système de santé belge. Selon l’enquête, 89% des personnes interrogées sont prêtes à partager leurs données de santé avec les prestataires de soins et 74%, avec les mutualités. En revanche 61% ne souhaitent pas partager leurs données avec des sociétés d’assurance en vue de primes personnalisées et seuls 12% des répondant se disent prêts à ouvrir l’accès à leurs données à des firmes privées pour affiner leur stratégie marketing.
La brochure aborde donc les bénéfices du partage des données de santé, mais aussi les risques de violation de la vie privée, les pertes de contrôle ou encore la menace de cyberattaques. Les garde-fous pour la sécurité de ces données, ainsi que la façon d’y accéder et de les maîtriser sont passés en revue.
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Un colloque sur les peurs, la colère, la défiance
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Les Equipes populaires, mouvement d’éducation permanente, organise un colloque le 24 mars 2022 sur le thème « Peurs, colère, défiance : et après ? ». A la suite d’une recherche participative, lancée il y a deux ans, sur les grandes peurs générées par la vie en société, ce colloque sera l’occasion de mettre en lumière les enjeux et les défis incitant à chercher des réponses pour un avenir plus apaisé. Ce colloque sera l’occasion de partager les résultats de cette recherche avec la salle et les intervenants Delphine Masset, sociologue et philosophe chez Etopia, Xavier Dupret, économiste de l’Association culturelle Joseph Jacquemotte et Marc Maesschalk, professeur et directeur du Centre de philosophie du droit à l’UCL. Ce colloque aura lieu à l’Arsenal, rue Bruno 11 à 5000 Namur, le 24 mars de 9h15 à 12h30
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Pour réserver (avant le 14 mars) : secretariat@equipespopulaires.be – 081/73.40.86
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