Sommaire :
- SARAH, quelle fiabilité de la première agente de santé numérique de l'OMS ?
- Un appel à projets pour mieux soutenir les jeunes fragilisés
- Une Université d'été en promotion de la santé
- Parlons "Politique"!, un outil d'animation à l'approche des élections
- Littératie en santé: deux événements à venir
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SARAH, quelle fiabilité de la première agente de santé numérique de l'OMS ?
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C'est dans le cadre de la Journée mondiale de la santé du 7 avril que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a présenté S.A.R.A.H (Smart AI Resource Assistant for Health), un dispositif d'assistance numérique, incarné sous les traits d'une jeune agente numérique disponible 24h sur 24 et sept jours sur sept, répondant en huit langues au format vidéo ou texte.
Utilisant l'intelligence artificielle générative, son objet consiste à dispenser des informations sur la santé pour mener une vie plus saine, réduire son niveau de stress, bien manger, arrêter de fumer ou encore être plus en sécurité sur les routes. Elle donne aussi des informations sur la santé mentale et aide à prévenir les principales causes de mortalité dans le monde (cancers, maladies cardiaques et pulmonaires, diabète).
Sarah a été créée à l'aide d'une technologie conçue par Soul Machines Limited, une société de personnes numériques basée à San Francisco et en Nouvelle-Zélande, avec le soutien de Rooftop, une société de solutions créatives basée en Afrique du Sud.
Petit bémol...
Fait plutôt étrange, sur le site de l'OMS qui présente ce nouveau dispositif, il est indiqué dans les notes en bas de page que "les réponses de Sarah ne sont pas toujours exactes vu qu'elles reposent sur des tendances et des probabilités issues des données disponibles. L'OMS n'est aucunement responsable du contenu des conversations créé par l'IA générative. En outre, le contenu des conversations créé par l'IA générative ne reflète en aucun cas les opinions de l'OMS (...). Veuillez consulter le site Web de l'OMS pour obtenir les informations les plus précises."
Alors que l'OMS annonce qu'à l'aide d'une technologie de pointe, Sarah contribue à lutter contre la désinformation sur le Covid-19, la mise en garde reprise ci-dessus a de quoi échauder les plus réceptifs aux nouvelles technologies...
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Un appel à projets pour mieux soutenir les jeunes fragilisés
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Chaque année, en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), des jeunes entre 16 et 23 ans, confrontés à des situations de ruptures familiales, institutionnelles et de décrochages scolaires, peinent à trouver de l'aide et passent à travers les mailles du filet, pâtissant des jeux de ping-pong entre institutions.
Mieux soutenir les jeunes à la croisée des secteurs de l'aide à la jeunesse, de la santé mentale et du handicap en FWB, tel est l'objectif de l'appel à projets des Fonds Santé mentale (Fonds Julie Renson, Reine Fabiola et d'aide aux personnes atteintes de maladie mentale et leur entourage) et de la Fondation Roi Baudouin.
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Le but de cet appel à projets n'est pas de créer de nouveaux services, mais bien de permettre aux services existants de développer une pratique intersectorielle efficace. Or installer une collaboration active, organisée et pérenne demande du temps et des moyens en termes de coordination. Des postes budgétaires pour de telles préoccupations sont rarement disponibles. D'où cet appel à projets afin de faire coïncider l'ensemble des problématiques rencontrées par ces jeunes et l'offre de services existante.
Cet appel s'adresse à toutes les organisations issues des secteurs de l'aide à la jeunesse, de la santé mentale et du handicap qui accompagnent en FWB des jeunes de 16 à 23 ans avec des difficultés complexes. Une aide jusqu'à 40.000 euros peut être sollicitée et ce, jusqu'au 17 septembre 2024.
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Une Université d'été en promotion de la santé
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Du 30 juin au 5 juillet 2024, aura lieu la 21ème Université d'été en santé publique de Besançon. Au programme: explorer et partager la promotion de la santé (PS) dans toutes ses composantes pour ensuite permettre aux participants de rejoindre leurs équipes avec de nouvelles idées et boostés par de nouvelles rencontres.
Les modules proposés sont destinés aux professionnels ainsi qu'à des élus ou des citoyens actifs au sein d'institutions ou d'associations sanitaires, sociales ou éducatives.
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C'est le Pôle fédératif de recherche et formation en santé publique en Bourgogne-Franche-Comté qui organise cette Université d'été depuis 21 ans maintenant. Cette année, ce sont quatorze modules différents autour de trois axes de travail qui seront proposés aux participants, à raison de huit demi-journées de formation. Par ailleurs, débats, stands documentaires, présentations de travaux personnels, rencontres formelles et informelles seront organisés tout au long de la semaine.
Trois thèmes, quatorze modules
- Sur le thème Politique et Organisation de la santé, seront abordés: les inégalités sociales de santé et la construction de l'action publique, l'éthique et la santé publique, One Health (Une seule santé): du concept à la pratique, et l'évaluation d'impact sur la santé.
- Pour ce qui est des méthodes pour l'intervention et l'évaluation: six modules seront proposés, soit la prise en compte des stéréotypes, traumas et discriminations dans les parcours de santé, la prévention en PS, les soins primaires, PS et prévention, la capitalisation, les développements des compétences psychosociales et les parcours de vie, ou encore les enjeux de la littératie en santé.
- Concernant les approches par population, par lieu de vie ou par thématique, seront explorés: la PS au sein des organisations sportives, le numérique en PS, la promotion de la santé mentale et les stratégies adaptées pour les personnes en situation de handicap.
A signaler: Nathan Charlier, de la plateforme interuniversitaire ESPRIst de l'Université de Liège, sera en charge avec Camille Joannès (Université de Toulouse) du module "Inégalités sociales de santé: comment construire l'action publique ? Identification des problèmes, stratégies de réponse et modalités d'intervention". Jeanne Dupuis, chargée de projets chez Cultures&Santé, est quant à elle en charge avec deux partenaires français du module "PS et prévention: concepts, pratiques et méthodes d'intervention".
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