Sommaire :
- Une campagne #Vivre mieux pour la Coalition Santé
- Un appel à projets pour soutenir l'accompagnement dans les projets Housing First
- Une carte interactive des places en crèche
- Un colloque de la Chaire UNESCO, pour créer les conditions de la santé pour tous
- Onze capsules pour onze fondamentaux en Promotion de la santé
- Pauvreté des enfants : une étude et de nouveaux angles d'analyse
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Une campagne #Vivre mieux pour la Coalition Santé
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Fin novembre la Coalition Santé (anciennement Plateforme d’Action Santé et Solidarité) qui regroupe des associations de lutte contre la pauvreté, des organisations de santé, des mutuelles et des syndicats, a lancé sa campagne #Vivre mieux à l’approche des élections de 2024. Pour les membres de cette coalition, les crises de ces dernières années ont montré les limites du système actuel de santé et les inégalités qu’elles engendrent. L’objectif de cette campagne : adopter une vision solidaire pour permettre à tous de vivre en bonne santé et ce, à travers 30 revendications. Parmi celles-ci: réinvestir massivement dans la première ligne, définir et organiser l’offre de soins en fonction des besoins des populations, investir dans une éducation promotrice de la santé, réenchanter et rendre attractifs les métiers de l’aide et du soin, assurer l’accès à un logement digne dans un environnement sain…
L’accent est également mis sur la promotion de la santé, la prévention et sur une prise en charge holistique de la santé dans tous les domaines de la vie. La Coalition entend aussi rappeler que l’État doit jouer pleinement son rôle de régulateur et de protecteur dans ce domaine, afin de sortir d’une logique de marché. C’est d’ailleurs à cet effet que le livre blanc de la campagne a été remis en mains propres au ministre fédéral de la Santé Franck Vandenbroucke. D’autres actions suivront afin d’interpeller le monde politique sur les enjeux cruciaux d’un changement de paradigme en matière de santé.
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Un appel à projets pour soutenir l'accompagnement dans les projets Housing First
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Les programmes Housing First constituent une manière innovante pour viser l’insertion sociale des personnes sans-abri les plus fragiles, restées longtemps en rue et présentant des problématiques de santé physique, mentale et/ou d’assuétudes. Cette insertion passe par le logement comme première étape inconditionnelle.
Déjà, cette année, les ministres Karine Lalieux, en charge de la lutte contre la pauvreté, et Caroline Gennez, en charge de la politique des grandes ville, avaient lancé un appel à projets afin de soutenir des projets Housing First à destination des jeunes sans-abri. Il s’adressait exclusivement à 25 CPAS contactés à cet effet. Cette fois, l’appel à projets actuel, lancé par la ministre Lalieux et qui court jusqu’au 15 janvier 2024, a pour objet de soutenir de nouvelles trajectoires d’accompagnement qui visent l’empowerment et la participation des usagers dans des projets Housing First, nouveaux ou existants. Il vise spécifiquement la dimension de genre, le groupe cible des jeunes cette fois encore, le renforcement des capacités des bénéficiaires et la mobilisation des savoirs expérientiels des usagers. Pour cet appel à projets ce sont principalement des frais de salaire et de fonctionnement qui seront pris en charge pour une durée de 24 mois et pour un montant maximal de 125.000 euros par projet.
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Une carte interactive des places en crèches
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L’accès au milieux d’accueil pour la petite enfance est une véritable sinécure pour bien des parents. Listes interminables, fermetures de places et de crèches, obligation de reporter la reprise du travail ou entrave à la recherche d’emploi : cette pénurie a des conséquences importantes pour les parents. Elle a également des conséquences sur les familles et les enfants qui ne peuvent accéder à de telles structures en termes de bien-être. Entre la fin décembre 2019 et la fin mars 2023, ce sont 770 places qui se sont évaporées, notamment en raison de la pénurie de personnel, alors même que des plans sont mis œuvre pour corriger le tir.
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Pour aider à visualiser la situation en Wallonie et à Bruxelles et à mieux conscientiser les problèmes, une carte a été dressée par la Ligue des Familles, indiquant le nombre de places, disponibles (tous types de crèches confondus) par 100 enfants de 0 à 2,5 ans. Chaque citoyen peut dès lors prendre connaissance de la situation de sa commune. Le site qui reprend cette carte www.manquedeplaces.be permet également à la population de faire part de sa situation aux élu·e·s locaux·les et de demander une action urgente.
La carte interactive et la possibilité d’interpellation sont accessibles sur le site www.manquedeplaces.be.
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Un colloque de la Chaire Unesco, pour créer les conditions de la santé pour tous
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Le 20 octobre dernier, à l’invitation de la Chaire Unesco (et centre collaborateur OMS) Educations & Santé, professionnels de la santé, du social et de l’éducation, chercheurs, représentants de collectivités, citoyens engagés se sont réunis. L’objectif de cette journée de réflexion : créer un espace commun afin de croiser les pratiques et les expertises et de générer les conditions de la santé de tous. L’idée était de partir des pratiques et de parvenir à un cadre structurant pour l’action. Il s’agissait de présenter des initiatives en promotion de la santé (PS), en éducation à la santé et en prévention, d’en relever les caractéristiques, de croiser les savoirs et les pratiques et de proposer un cadre structurant pour l’action.
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Réduire les inégalités de santé en Provence-Alpes-Côte d’Azur, favoriser l’engagement des villes pour le développement des capacités en santé des populations, renforcer l’aide à domicile pour relever le défi de la PS des seniors sont quelques-unes des expériences de terrain qui ont été présentées lors de cette journée. En clôture, le rôle des écoles promotrices de santé en France a été mis en exergue.
L’ensemble des interventions ont été enregistrées et peuvent donc être visionnées sur le site de la Chaire de l’Unesco.
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