Sommaire :
- Une enquête citoyenne sur les conditions de vie et l’accès aux droits fondamentaux des Wallons
- Une personne sans logement sur trois souffre de problèmes de santé mentale
- Oser décloisonner la santé, les actes
- L'évaluation, pour quoi faire ?
- Une nouvelle semaine de la Santé mentale, du 7 au 13/10
|
|
Une enquête citoyenne sur les conditions de vie et l’accès aux droits fondamentaux des Wallons
|
|
|
Entre le 15 septembre et le 25 novembre prochains, l’IWEPS va procéder à une enquête de grande ampleur auprès des citoyens de toutes les communes francophones de Wallonie. Pour ce faire, 102.000 citoyens tirés au sort vont recevoir une invitation à répondre à un questionnaire soit en ligne, soit via un questionnaire papier, joint au courrier d’invitation.
Cette enquête a pour but d’améliorer la prise de décision au niveau local. Elle comportera une série de questions qui concernent les conditions de vie des personnes et leur accès aux droits fondamentaux, tels que le logement, la santé, l’environnement, la mobilité, la participation citoyenne, l’éducation, le travail, le numérique… Les résultats de l’enquête serviront à enrichir l’indicateur synthétique d’accès aux droits fondamentaux (ISADF) qui permet d’identifier les besoins de la population et de promouvoir la programmation d’actions adéquates pour favoriser un accès efficace et équitable aux droits pour tous. Cet indicateur, calculé au niveau communal, est un outil de diagnostic à disposition des mandataires communaux. Il a été élaboré par l’IWEPS à la demande du Gouvernement wallon dans le cadre de la réforme du Plan de cohésion sociale. Il existe depuis 2008 et est remis à jour tous les cinq ans.
Les premiers résultats de l’enquête sont attendus pour mai 2025 et seront publiés sur le site de l’IWEPS. Un rapport de recherche sera publié par la suite, ainsi que des analyses approfondies et thématiques.
Pour écouter le podcast dédié à l'enquête: https://www.iweps.be/podcast-de-liweps
|
|
Une personne sans logement sur trois souffre de problèmes de santé mentale
|
|
Depuis fin 2020, la Fondation Roi Baudouin est à l’initiative de dénombrements de personnes sans-abri et sans chez-soi dans 24 villes et régions en Wallonie et en Flandre, couvrant ainsi 227 des 581 communes belges. Ils ont été réalisés par les équipes de recherche de l’UCLouvain (CIRTES) et de la KULeuven (LUCAS).
Sur la base des données récoltées lors de ces dénombrements, une étude a mis en lumière les liens entre les problèmes liés au sans-abrisme et l’absence de chez soi et les problèmes de santé mentale et d’assuétudes. 30,1% des 17.108 adultes ainsi dénombrés souffrent de problèmes de santé mentale et 28,8% d’entre eux, de problèmes d’assuétudes. 14,4% rencontrent les deux types de problématiques. Pour ceux vivant dans la rue, le pourcentage de personnes souffrant de problèmes de santé mentale ou de dépendance monte à plus de 60%.
|
|
|
Une série de constats relatifs au profil des personnes plus fréquemment touchées, ainsi que la mise sous pression des centres d’accueil et du réseau informel font dire aux chercheurs qu’il est important que des collaborations structurelles se mettent en place entre les différents secteurs concernés afin de mieux orienter les personnes et leur proposer des soins et un accompagnement adéquats.
D’où l’appel à projets lancé par la FRB, en collaboration avec le Fonds Daniël De Coninck, aux services de première ligne travaillant avec des personnes sans-abri ou sans-chez soi qui rencontrent des problèmes de santé mentale et/ou d’assuétudes, afin de mettre en place des collaborations intersectorielles pour une meilleure prise en charge des personnes cumulant mal logement et problèmes d’addiction. L’appel à projets court jusqu’au 21/01/2025 et le soutien peut aller jusqu’à 75.000 euros.
|
|
Oser décloisonner la santé, les actes
|
|
En avril dernier, la Fédération wallonne de promotion de la santé (FWPS) organisait un colloque intitulé « Osons décloisonner la santé ». Comme rappelé dans le communiqué de presse annonçant le colloque, la Charte d’Ottawa de 1986 souligne que « le secteur de la santé ne peut, à lui seul, assurer le cadre préalable et futur le plus propice à la santé. La promotion de la santé exige, en fait, l’action coordonnée de tous les intéressés : gouvernements, secteur de la santé et autres secteurs sociaux et économiques, organisations non gouvernementales. »
Le propos et l’ambition de ce colloque étaient donc de stimuler les collaborations pour améliorer la santé des Wallonnes et des Wallons.
|
|
|
D’où la présentation de trois projets, exemples concrets d’approches transversales pour la santé, lors d’une première table ronde. Dans une seconde table ronde, des acteurs de terrain étaient venus confronter leurs expériences et les actions à mettre en œuvre pour agir sur les facteurs qui déterminent la santé. Le colloque se déroulant à la veille des élections fédérales, régionales et européennes, les principaux partis francophones avaient été invités pour échanger leurs positions respectives en matière de santé.
Les présentations et les échanges durant cette journée sont repris dans une publication, ainsi que dans un podcast accessible sur le site de la FWPS.
Pour poursuivre dans le même ordre d’idées, le 13 novembre prochain à Charleroi, une journée Interconnaissance du secteur wallon de la promotion de la santé est organisée, pour rencontrer, mieux connaître et comprendre les actions et besoins des différents organismes wallons agréés par l’AVIQ. Pour s’inscrire : https://framaforms.org/inscription-a-la-journee-interconnaissance-du-13-novembre-2024-1725433330.
|
|
|
|
|