Prendre soin de soi, tel est l’objectif de la page « Trouver du soutien » pour les particuliers et les professionnels, en période de coronavirus. C’est l’AVIQ qui a pris cette initiative de répertorier et proposer à tous les publics des ressources pour trouver de l’aide dans bien des domaines, comme une écoute téléphonique pour tous, les enfants, les parents, les seniors, les travailleurs indépendants... Le site renseigne les internautes sur les services de santé mentale et les psychologues, mais également les services de prévention au travail ou encore un accompagnement au deuil. Une boîte à outils contient aussi de la documentation, des conseils et des activités pour prendre soin de soi.
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Le même type d’informations est dédié aux professionnels avec des lignes téléphoniques plus spécifiques, également les contacts de services de santé mentale et de psychologues, ainsi que des conseils orientés sur la gestion du stress, les signes d’alerte d’une souffrance psychique, des ressources pour lutter contre le burn-out professionnel, ainsi qu’un webinaire sur l’impact psychosocial lié au Covid.
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Sept capsules proposées par l’Atelier des droits sociaux
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« Covid-19/Le monde demain : (r)évolution ou régression sociale ? » : telle est la thématique de sept capsules vidéo, tournées en juin et juillet 2020, et proposées à la vision par l’Atelier des droits sociaux, un organisme qui œuvre depuis de nombreuses années à l’information du public sur leurs droits sociaux, en matière de travail, de santé, de logement, d’aide sociale et de sécurité sociale en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Pour l’Atelier des droits sociaux, « il paraît important de ne pas subir le moment, de ne pas se laisser paralyser par ses enjeux. Plus que jamais, il faut rester vigilants et nourrir notre esprit critique pour être les acteurs de changement que cette crise appelle ». C’est dans ce but que ces capsules ont été réalisées afin de proposer l’analyse critique de sept experts issus de disciplines différentes (santé publique, enseignement, droits et libertés, sociologie, politique, économie, philosophie) sur le confinement, la gestion du déconfinement et les perspectives d’avenir. Il s’agit au travers de la problématique spécifique de la crise sanitaire de penser à notre système socio-économique et son impact sur l’état de la société et de l’environnement.
Dans le domaine de la santé publique : l’interview de François Perl, directeur général du service indemnités de l’Inami, est disponible sur YouTube.
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Les finances des associations en péril,
par temps de Covid
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Selon le Baromètre 2020 des associations, réalisé à l’initiative de la Fondation Roi Baudouin, la santé financière des associations ne serait pas au beau fixe. C’est Ipsos qui a réalisé cette enquête en septembre/octobre derniers auprès de 700 associations répertoriées sur le site www.bonnescauses.be, incluant des questions relatives à l’impact de la crise du Covid. Et le plan financier est assurément impacté puisque 49% des répondants disent avoir connu une dégradation de leur situation au cours des douze derniers mois (contre 19% en 2018). 95% d’entre elles visent la crise du Covid-19 et un tiers ne semble pas optimiste pour l’année à venir.
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Parmi ces associations, la FRB a aussi relevé que les organisations de lutte contre la pauvreté ont vu leur public considérablement augmenter, avec une augmentation des jeunes adultes (+24%) et des familles monoparentales (+46%), avec un élargissement du public-cible et une exacerbation des situations déjà problématiques.
La FRB rappelle l’importance du secteur associatif dans notre société : en effet bon nombre de tâches que le secteur public pourrait endosser sont déléguées à des associations. C’est pourquoi il est à souligner que les subsides publics qui constituent la source principale de revenus de ces associations, sont restés stables : c’est surtout la diminution des dons des particuliers, des fondations privées et des cotisations des membres qui s’est fait sentir ces derniers mois. Si les associations ont dû puiser dans leurs réserves, si elles en disposaient, elles n’ont pas dû licencier de manière massive (seuls 15% des structures ont dû licencier en 2020 contre 12% en 2018), mais des reports de recrutement ont eu lieu. La perte de la moitié de leurs bénévoles a été ressentie par 33% des associations.
Point positif : de nouveaux objectifs et/ou de nouvelles activités se sont développées pour faire face aux défis de la crise et une plus grande collaboration s’est mise en place entre les équipes et leur conseil d’administration.
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Pour aider les familles monoparentales
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Au premier janvier 2019, la Belgique comptait 4.948.398 ménages privés, dont 1.738.738 personnes seules et 489.175 familles monoparentales (respectivement 35% et 10%). Par rapport à 1999, ces deux types de structure de ménages ont crû de 543.988 unités en 20 ans. Concernant les familles monoparentales, dont 80% sont des femmes seules avec enfants, elles sont réparties sur le territoire de la manière suivante : 8% en Flandre, 36% en Région wallonne et 46% en Région de Bruxelles-Capitale. Toujours, selon Statbel, l’Office belge de statistiques, 41,3% des familles monoparentales sont considérées comme en risque de pauvreté monétaire.
Dans un document paru en décembre 2019, le réseau Financité estime ce risque de pauvreté comme étant quatre fois plus élevé que les membres d’un ménage de deux adultes et deux enfants.
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Avec le Covid, cette situation ne s’est en aucun cas améliorée, que du contraire. Un constat émis notamment par le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté.
Pour aider ces familles, des initiatives ont été prises, par le biais de sites Internet spécialement dédiés à ces ménages. En Wallonie, c’est le portail de l’Action sociale qui accueille une page spécifique « Seul·e avec enfant.s », où l’on aborde la situation de ces familles, avec une première partie consacrée aux événements de vie qui mènent à la monoparentalité (un divorce, une séparation, le fait de vivre seule sa grossesse…), une seconde partie qui dresse une vue d’ensemble des droits et des aides qui peuvent être obtenus par ces familles et une troisième partie qui regroupe des outils tels que des calendriers partagés pour parents séparés, des renseignements sur des plateformes d’entraide comme le projet Miriam ou encore de la documentation et des brochures plus spécialisées.
A Bruxelles, dans le cadre du projet MONOP’, le SPRB (Service public régional de Bruxelles) a confié à l’asbl Pour la Solidarité la réalisation d’une étude sur la monoparentalité en Région de Bruxelles-Capitale et la création d’un site Internet de type portail rassemblant l’ensemble des informations disponibles à destination des parents solos et des professionnel·le·s qui les soutiennent. Par ailleurs, une maison des parents solos a été créée sur Bruxelles avec le soutien de la COCOM, afin d’offrir une bulle d’oxygène aux familles monoparentales.
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Trois webinaires à propos de la santé mentale et la participation des jeunes
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Le SPF Santé publique avait initialement planifié un kick-off en mai dernier dans le cadre de la nouvelle politique de santé mentale en Belgique. Il devait y être question de la participation et l’implication des enfants et des adolescents. Trois webinaires ont été prévus pour remplacer cet événement : le premier, le 7 décembre 2020 de 10h à 12h30, porte sur la manière de travailler de manière participative avec des jeunes dans le domaine des soins en santé mentale, en compagnie de Yvonne Anderson et Hanna Sharp, de l’équipe GIFT – Great Involment, Future Thinking – Royaume Uni. Le second webinaire se concentrera sur les raisons et la manière d’initier des actions. Il aura lieu le 12 janvier (10 - 12h30). Le troisième rendez-vous (11 février 2021, 10 - 12h30) se concentrera sur la manière d’aborder cette question de la participation en tant que professionnel, équipe ou politique.
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