Réalisé par Cultures&Santé, en collaboration avec Question Santé, le guide d’animation « Covid 19 : Discutons vaccination » apporte des repères pédagogiques permettant l’information et l’expression sur les enjeux de santé et de société que le vaccin contre le Covid-19 soulève. Il propose des pistes d’animation à mener en collectif ou en individuel, afin de questionner notamment les représentations, freins et leviers liés à ce vaccin. Cet outil vient à point nommé à un moment où la courbe de vaccination, du moins du côté francophone, pourrait marquer certains signes de fléchissement en raison d’une réticence vaccinale plus forte à Bruxelles et en Wallonie qu’en Flandre.
Même s’il n’a pas pour vocation d’emporter la décision des personnes visées par ces animations, ce guide d’animation permet d’ouvrir la discussion et de donner une information objective à propos du mécanisme de vaccination en général et des spécificités de la vaccination contre le Covid. En effet, il ressort d’un article du Service universitaire de promotion de la santé UCLouvain/IRSS-RESO, publié dans le magazine Education Santé, que l’hésitation vaccinale qui concernerait 25% de la population belge résulte d’un faible niveau de littératie[1] en santé et plus spécifiquement vaccinale.
Cet outil sert par ailleurs de point de départ à des animations organisées sur le plan local : ainsi le Centre Local de Promotion de la Santé (CLPS) de Mons-Soignies organise une visio-conférence « Covid-19 & vaccination », le 11 juin prochain (de 9h45 à 12h), en collaboration avec Cultures&Santé et l’OST (Outbreak Support Team) Cœur du Hainaut, cellule provinciale qui complète le dispositif de lutte anti-Covid. Un webinaire, organisé en mars dernier par Cultures&Santé, Question Santé et le Centre Bruxellois de Promotion de la Santé (CBPS) autour de cet outil, a été enregistré et est disponible à la vision. Pour se procurer le guide d’animation, vous pouvez le télécharger sur le site de Cultures&Santé et il peut être obtenu au centre de documentation, en formant le 02/558 88 11. Une version pour la France de cet outil est également disponible.
Infos sur les sites : https://cultures-sante.be, https://educationsante.be et http://www.clps-mons-soignies.be/agenda.
[1] Capacité d’accéder, de comprendre, d’évaluer et d’appliquer l’information pour la santé ;
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Quelles perspectives de population en Wallonie, à l’horizon 2035 ?
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En avril dernier, l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS) a mis à jour les perspectives d’évolution de la population des communes wallonnes, d’ici 2035. Ces perspectives ont été calibrées sur celles du Bureau fédéral du Plan (BFP) qui, elles, se basent sur les arrondissements et datent de janvier 2021, tenant ainsi compte des effets Covid.
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De telles perspectives démographiques constituent un outil d’aide à la décision dans de nombreux domaines de la gestion communale, tels que le logement, les équipements, l’aménagement du territoire… et permettent dès lors de prendre des mesures en vue d’anticiper l’évolution de la population et des ménages sur le territoire d’une commune.
D’une manière générale, une croissance de 3,4% de la population wallonne est attendue d’ici 15 ans et celle des ménages wallons est de 7,8%. Mais ces croissances ne sont pas réparties de manière uniforme : pour ce qui est de la population, selon les communes, elles vont de -9,8% à +29,2% ; sur le plan des ménages, de -3,5% à +29%. Les croissances positives concernent 74,4% des entités communales et le document détaille les territoires davantage concernés par cette hausse. Quant à la population âgée de 65 ans et plus, son évolution devrait passer de 18,9%, en 2020, à 23,4%, en 2035, avec une répartition à cette date des parts de ce groupe d’âge de 13,5% à 35,7%, selon les communes.
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Une autre étude, cette fois, sur la transmission intergénérationnelle de la pauvreté
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Statbel a publié récemment (mai 2021) des informations intéressantes sur la transmission de l’état de pauvreté d’une génération à l’autre et sur le fait que les conditions de vie à un moment T de l’existence peuvent influencer la vie future. Dans le cadre de l’enquête EU-SILC, l’Office belge de statistique a demandé aux répondants à cette enquête, âgés de 25 à 59 ans, d’en dire plus sur leurs conditions de vie lorsqu’ils étaient âgés de 14 ans environ.
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Et les résultats qui en sont ressortis sont significatifs : tout d’abord sur le plan de la situation des personnes à leurs 14 ans. L’étude montre que 3% des répondants vivaient dans un ménage connaissant de grandes difficultés financières (9,1% en RBC, 3,8% en RW et 1,2% en Flandre). 3,9% ne disposaient pas des fournitures scolaires de base (8,4% des Bruxellois, 4,5% des wallons et 2,5% des Flamands). 24,1% des répondants ne pouvaient pas partir en vacances une semaine lorsqu’ils avaient 14 ans (34,9% des Bruxellois, 30% des Wallons, 18,6% des Flamands) pour des raisons financières.
Cette étude met ensuite en lumière que ces privations financières se répercutent à l’âge adulte. Parmi ceux qui ont vécu de telles difficultés financières à l’âge de 14 ans, 30,4% des répondants plus âgés vivent sous le seuil de pauvreté. A l’inverse, pour les jeunes ayant vécu dans une famille aisée, le taux actuel de pauvreté ne s’élève qu’à 7,7%.
Cette corrélation est également liée au niveau d’études des parents et à leur nationalité.
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La santé mentale des jeunes, en projets
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La firme pharmaceutique belge, UCB, à travers son Fund Community Health géré par la Fondation Roi Baudouin, entend soutenir des projets visant les problèmes de santé mentale rencontrés par les jeunes à la suite de la pandémie de Covid-19. Il s’agit d’un deuxième appel à projets sur le même thème : le premier a été mené en 2020 et a soutenu quelque 44 projets.
Les difficultés visées concernent les difficultés émotionnelles chez les jeunes, accentuées par le stress au sein des familles, l’isolement social, la violence intrafamiliale pour certains, une formation scolaire perturbée, et ce, à un moment critique de leur développement.
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L’appel à projets s’adresse à des organisations locales, nationales ou internationales, situées dans des zones où UCB a des bureaux (https://www.ucb.com/worldwide) et vise les projets et les initiatives axées sur l’amélioration de la santé mentale des jeunes issus des communautés les plus vulnérables. Il est ouvert jusqu’au 15 juillet 2021 et le soutien financier va de 30.000 euros à 50.000 euros. Les fonds doivent être dépensés dans les 12 mois de leur attribution.
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Mieux ancrer la prévention et la promotion de la santé dans la formation
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Le fonds Van Mulders-Moonens, géré par la Fondation Roi Baudouin, a été particulièrement frappé par le déficit de formation des soignants au sens large (professionnels médicaux, para-médicaux, psychologues, assistants sociaux…) en matière de prévention et de promotion de la santé (PS). Ces matières sont en effet peu présentes dans leur cursus, alors que la crise sanitaire a démontré toute l’importance à apporter aux déterminants de la santé sur le plan collectif, politique et institutionnel et sur les actions de prévention et de promotion des comportements de santé à mener. Pour changer de paradigme à cet égard et promouvoir une vision intégrée du continuum de la santé (promotion de la santé – prévention - réduction des risques – accompagnement – soins - réhabilitation), il est indispensable de former les professionnels de première ligne à ces aspects.
L’étude, que le Fonds Van Mulders-Moonens souhaite voir se réaliser, porte sur un cadastre et une analyse comparative de la manière dont la prévention et la PS sont intégrées dans la formation de base et continue des professionnels de la santé de première ligne, en Belgique et à l’étranger, ainsi que la définition de stratégies pertinentes pour mieux intégrer ces notions dans ces formations.
Cet appel s’adresse aux structures de recherche, universitaires ou autres, et aux bureaux d’études actifs en Belgique dans la recherche en santé publique et en prévention/PS. Une collaboration avec des organismes de terrain ou des organisations professionnelles est une plus-value. 180.000 euros sont disponibles pour cet appel, pour un ou plusieurs projets à sélectionner. L’appel court jusqu’au 27 septembre 2021.
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Les inégalités sociales de santé – un colloque reprogrammé
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La journée de réflexion, proposée par l’Observatoire de la santé du Hainaut (OSH), afin d’appréhender l’impact de la crise du Covid-19 sur les inégalités sociales de santé et les options pour limiter l’aggravation de celles-ci dans le futur, n’avait pas pu se tenir le 27 octobre 2020, pour cause de Covid. Nous l’avions annoncée dans le cadre du Fax Santé Communes 192.
La voici reprogrammée, le 12 octobre 2021, et les inscriptions ouvertes dès le mois de juin.
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