Dans le domaine du care – terme anglais que l’on peut résumer par « attention et soin » à autrui -, les rapports inégalitaires entre les femmes et les hommes persistent.
Qui administre des soins aux bébés, aux personnes âgées et en perte d’autonomie dans les familles ? La plupart du temps, ce sont les femmes.
Qui s’occupe des patients, des résidents, etc., dans les hôpitaux, les maisons de repos, de repos et de soins ? Encore des femmes.
Cette publication se penche également sur le concept de vulnérabilité et de son caractère universel. Si nous sommes tous susceptibles d’être vulnérables, à un moment donné ou un autre de notre existence, n’est-ce pas la relation aidant-aidé qui doit être centrale dans notre société ? N’est-ce pas à la lumière de cette relation que devons repenser à nos façons de fonctionner ?
Cette interrogation n’est pas anodine car le care n’est pas sans conséquence sur la santé physique et mentale des femmes. Et, d’un point de vue économique, les femmes, plus souvent que les hommes d’ailleurs, réduisent leur temps de travail, voire se retirent du marché du travail pour s’occuper des leurs. Avec quelle(s) conséquence(s) sur leur pension ?… Si tous s’accordent pour dire que l’éducation, les soins, la sollicitude à l’égard d’autrui sont importants, pourquoi restent-ils invisibles, mal payés, etc. ? Ces inégalités ne justifient-elles pas un changement dans nos façons de faire le care ?
La brochure « L’attention et le soin aux autres. Une affaire de femmes » interroge :
La collection Égalité entre femmes et hommes tente de déceler les mécanismes intégrés dans notre société et de faire prendre conscience des inégalités qu’elles engendrent notamment au regard de la qualité de vie et de la santé.
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