Une structure innovante
Nous avons travaillé avec Collectiv-a l’implémentation d’une organisation horizontale de l’asbl, avec une réflexion sur la distribution des mandats et la gestion du collectif, même si, en tant qu’avocat, nous restons résolument indépendantes et libres de nos stratégies. Clémentine Ebert, avocate
Avant de se lancer, les quatre comparses, les pieds bien sur terre, ont été encadrées par différentes structures : Coopcity, une structure d’accompagnement bruxelloise dont le leitmotiv est « sortir du cadre pour transformer la société », leur a permis d’être suivies au long cours dans le montage de leur projet. Elles ont également pu, grâce à un subside d’Innoviris.brussels, bénéficié d’une consultance extérieure auprès de Collectiv-a, afin de réfléchir à une autre manière d’envisager la gouvernance au sein de l’asbl. Clémentine Ebert : « Nous avons travaillé avec Collectiv-a l’implémentation d’une organisation horizontale de l’asbl, avec une réflexion sur la distribution des mandats et la gestion du collectif, même si, en tant qu’avocat, nous restons résolument indépendantes et libres de nos stratégies. »
A ce jour, l’asbl Casa Legal doit refuser des dossiers. Mais, Margarita Hernandez-Dispaux en est persuadée, « il s’agit d’un projet susceptible d’être répliqué, comme les maisons médicales qui fêtent leur 40 ans cette année ont essaimé depuis les années 80. Le monde médical a fait sa révolution dans ces années-là et a permis de faire émerger de nouvelles manières de concevoir la médecine. Il est temps que le monde juridique et celui des avocats évolue et se rapproche de l’économie sociale. »