Information et communication en santé, aussi essentielles que les soins
La santé, tel que l’OMS la définit, est un « état complet de bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». C’est cette définition de la santé qui doit guider nos actions politiques, et assurer la bonne santé de tous.
La crise nous a rappelé à quel point la « bonne santé » était importante pour faire face au virus, et aux autres effets de la crise. En effet, une bonne santé générale est notre arme la plus naturelle face à la pandémie, et aux pandémies qui resteront un risque pour nos sociétés modernes. Dès lors, une approche préventive de la santé est essentielle. Les deux dernières années doivent pouvoir nous faire prendre du recul, nous permettre de revoir nos politiques et pratiques afin d’aborder humainement notre système de soins de santé.
Notre approche de la santé se doit d’être abordée, non pas seulement dans les soins après un diagnostic, mais dans une approche globale qui maintient la bonne santé au quotidien – des soins de santé qui préviennent au lieu de guérir. Cette approche permet d’aborder les défis modernes – avec une vision de la santé qui ne se limite plus au bien-être physique mais prend en considération la santé mentale et sociale – et ne se limite pas à la présence de maladie ou d’infirmité.
Ainsi, la prévention doit prendre un rôle prépondérant aussi bien dans l’information et la communication, que les soins. Plus encore, toute les politiques doivent prendre en considération cette définition de la santé, que ce soit en politique de travail, de mobilité, dans la lutte contre le racisme, etc.
Gladys Kazadi,
députée cdH au Parlement francophone bruxellois