La cigarette électronique jetable, un fléau sanitaire et environnemental
La cigarette électronique jetable ou “Puff”, fortement promue sur des réseaux sociaux comme Tik Tok, commence à prendre une place prépondérante dans la vie des jeunes Belges. Or, pour DéFI, ce phénomène est un risque environnemental, par la présence de batterie en lithium, mais bien entendu aussi un problème de santé publique.
La cigarette électronique, considérée d’abord comme un substitut de sevrage chez les fumeurs, bascule aujourd’hui dans le récréatif et le ludique. En effet, une grande part du succès du produit se trouve dans la multitude des goûts proposés : vanille, fraise, chocolat… Ces saveurs sucrées, alliées à la facilité d’utilisation, démontrent une stratégie commerciale visant un public jeune davantage sensible par ce biais, à la possibilité de commencer à fumer. Or rappelons qu’exposer un cerveau à la nicotine est d’autant plus néfaste et addictif, si celui-ci est en développement. En “libre accès” sur Internet, les cigarettes électroniques jetables sont également une alternative au tabac “classique” dont la vente est interdite aux mineurs. Par ailleurs, le contrôle des composants des liquides de recharge pose également question, notamment sur les taux de nicotine pas toujours en adéquation avec les normes belges.
Le risque ? Que nos jeunes fumeurs de “Puff” deviennent les fumeurs de tabac de demain ! Mais aussi qu’ils développent des problèmes de santé liés à la consommation régulière de ces produits. DéFI propose donc que ces produits soient davantage contrôlés et encadrés par des règles strictes et propose même de voir si, à l’instar des sacs plastiques à usage unique, ils ne pourraient tout simplement pas être interdits.
Jonathan de Patoul,
député et chef de groupe DéFI au Parlement francophone bruxellois