Quelle vie pour le documentaire ?
L’idée de faire un documentaire vient des associations de patients, plus précisément au cours d’une discussion après confinement. La LUSS voulait savoir comment les aider à être davantage visibles. En effet, l’interruption des activités due aux confinements successifs avait quelque peu distendu les liens entre ces associations et leurs membres. Très vite, quasi toutes les associations présentes ont fait part de leur désir d’avoir un outil visuel. Le choix s’est aussi très vite fixé sur un mini-film, un documentaire1.
Les trois premières projections publiques de « L’essence du collectif – Au cœur des associations de patients et de proches » ont eu lieu à Bruxelles, Liège et Namur fin de l’année dernière. Sept télévisions locales le diffusent également. La LUSS l’utilise lorsque ses membres se rendent dans les écoles, ont des réunions chez des partenaires ou des réunions de cabinet. Comme outil, le film-documentaire est très bien reçu.
Il est accompagné d’autres outils. Un outil pédagogique va être développé, avec la collaboration de Point Culture. Il devrait être disponible à la fin de cette année académique ou début de l’année académique prochaine. L’objectif est que le documentaire ne soit plus nécessairement accompagné et qu’il puisse être utilisé et diffusé le plus largement possible.
Quand nous distribuons ces annuaires chez des médecins, dans les maisons médicales ou dans des pharmacies par exemple, souvent ils les reçoivent comme si nous leur avions offert une mine d’or. Catherine Graas
Parallèlement, un Annuaire papier des associations de patients a aussi été réalisé2. Cet outil reçoit un très bel accueil auprès des professionnels de la santé, comme l’explique Catherine Grass, chargée de projets Communication à la LUSS : « Quand nous distribuons ces annuaires chez des médecins, dans les maisons médicales ou dans des pharmacies par exemple, souvent ils les reçoivent comme si nous leur avions offert une mine d’or. Parce qu’ils sont aussi souvent confrontés à des patients un peu désemparés et ils ne savent pas vers qui les renvoyer. Dans de telles situations, avoir un annuaire papier est vraiment très précieux ».
Autre outil développé par la LUSS : un mini-film d’une quarantaine de secondes destiné à passer sur les écrans des salles d’attente des hôpitaux. L’outil a aussi été diffusé sur Facebook et LinkedIn. « Les retours sont seulement très positifs, mais aussi très nombreux, confie Catherine Grass. Nous savions que le documentaire allait remplir un vide, mais en même temps cela confirme que le vide est vraiment énorme à ce niveau-là. A ce titre, le documentaire est un outil qui sera bien nécessaire et bien utilisé. »
Si à la LUSS, on commence aussi à placer le documentaire dans certains festivals de courts-métrages, le but n’est pas absolument pas la recherche d’un prix. « L’objectif est de continuer à offrir de la visibilité aux associations puisque c’est l’unique but du documentaire. »
Pour des informations sur le documentaire, veuillez prendre contact avec la LUSS.
Anoutcha Lualaba Lekede