Focus sur les jeunes
Quant aux jeunes, ados-adultes, les six projets ont été développés dans des sens très divers : soutien aux familles, accroissement des permanences téléphoniques et des accueils pour gérer l’afflux de demandes, mais aussi mise sur pied d’ateliers spécifiques pour sortir les jeunes de l’isolement, ce qui n’a pas toujours été facile à mettre en place vu la 2ème et 3ème vagues de Covid et les reconfinements consécutifs.
On peut citer les points d’écoute jeunes proposés par les SSM Le Méridien, La Gerbe, Anaïs et l’Entraide des Marolles, permettant aux jeunes de voyager au sein du territoire bruxellois, les permanences au sein du SSM Ulysse pour les jeunes exilés ou encore des activités communautaires, sportives, culturelles et créatives, comme l’atelier de cartographie subjective qui réunit des adolescents ou la création de capsules vidéo (Ulysse) ou cinéma (au sein du projet CuBe).
Le Service Social Juif a pour sa part mis en place un projet d’accompagnement d’enfants, jeunes et adultes endeuillés.
Autre démarche : celle du SSM-ULB, sur ses différents sites, avec une augmentation du nombre de jeunes pris en charge sans rendez-vous, mais aussi des groupes de pleine conscience, de parole, des matinées de gestion mentale, l’organisation de balades pour recréer du lien. Selon la directrice médicale de ce service, Nelle Lambert, « Le nombre de jeunes qui s’adressent à nous explose, nous sommes confrontés à des crises graves, des risques de passages à l’acte, et comme les services pédo-psychiatriques sont saturés, nous tentons de les contenir comme nous pouvons. »