Depuis 2002, date d’entrée en vigueur de la loi, les praticiens et leurs patients sont invités à devenir des co-partenaires dans la relation de soins.
Encore de nombreuses questions
Soignants et soignés s’inscrivent ainsi dans une relation égalitaire où les premiers sont détenteurs de la connaissance scientifique et, les seconds, experts de leur propre vie. De part et d’autre, des informations et des questions sont échangées permettant ainsi d’avoir des discussions entre adultes. Cela paraît simple sauf qu’en réalité ça ne l’est pas tellement. Le soignant doit-il ou pas, par exemple, donner d’emblée toutes les informations relatives à un traitement à son patient ? Que doit-il faire si en réponse aux renseignements fournis, le patient lui renvoie uniquement son silence ? Faut-il l’informer oralement ou par écrit ? Et puis, le patient est-il toujours en mesure de donner son consentement éclairé ?
De nombreux obstacles
Face à ces questions, il est vrai que la loi fournit des indications… Toutefois de nombreux obstacles jonchent encore le chemin qui mène vers la relation de soins idéale comme certaines habitudes, des représentations, des interprétations, etc. On ne peut ainsi manquer de s’interroger sur la relation d’égal à égal qu’encourage la loi. Est-ce réellement le cas ? Les uns et les autres le souhaitent-ils toujours ? Comment les praticiens et les patients considèrent-ils le principe du consentement éclairé ?…
Les questions soulevées dans cet outil pédagogique ont pour but d’inciter à débattre du consentement éclairé. Pour que ce droit des patients, parfois, encore mal connu et confronté à bien de difficultés dans sa mise en pratique, puisse enfin s’exercer pleinement. Soignants et soignés ont, en effet, tout à y gagner.
*La version papier est épuisée.