De quelles aides (financières et matérielles) les secteurs du psycho-médico-social et de l’ambulatoire ont-ils pu bénéficier durant la crise sanitaire, notamment pendant les mois du confinement ? A quelles conditions ?
Alain Maron : Dès le début de la crise, le Gouvernement bruxellois a pris une série de mesures pour soutenir le secteur non-marchand. Tout d’abord, des aides financières pour compenser les pertes de recettes et couvrir les dépenses engendrées par la pandémie afin d’assurer la continuité des soins (matériel de protection, aménagement du cadre de travail pour répondre aux nouvelles exigences sanitaires, outils de communication…). Ces aides s’élèvent à plus d’un million d’euros pour les associations agréées par la Commission communautaire francophone (COCOF) et de huit millions d’euros pour les structures dépendant de la Commission communautaire commune (COCOM) et d’Iriscare (maisons de repos comprises).
Idéalement tout le matériel aurait dû être disponible avant les vacances de carnaval mais il n’y avait pas de stock fédéral et le marché global de matériel hospitalier était saturé ce qui a ralenti l’approvisionnement des maisons de retraites et des hôpitaux (qui ne disposaient pas ou plus de stock propre). Le 13 mars, Iriscare livrait des masques aux maisons de repos où des cas de covid-19 étaient diagnostiqués. Cette distribution s’est étendue aux autres institutions du secteur de la santé et du social, à partir du 23 mars. Au total, plus de 6 millions de surblouses, masques, visières et gels ont été fournis à ce secteur.