Selon le site « Jeunes, Alcool et Société », près de 90 % des jeunes ont une consommation d’alcool qualifiée de « socialement acceptée et raisonnable ». C’est clair : tous les jeunes sont loin d’avoir « un ou des problèmes d’alcool ». Mais beaucoup – une très grande majorité – boivent. D’ailleurs, à cet âge, ne pas le faire n’est-il pas plutôt « mal vu » ?
Différentes études révèleraient que la consommation d’alcool a d’ailleurs tendance à débuter de plus en plus tôt en Belgique. Et les jeunes adoptent souvent les modes de consommation les plus préjudiciables à leur santé : une hyper-alcoolisation ou bien un binge-drinking.
Geste festif, le fait de boire est devenue une norme, sans doute la plus importante au sein de la population estudiantine, estiment des sociologues. Plus largement, quel groupe de jeunes imaginerait une soirée, une fête, un festival ou un concert sans alcool ? Socialement, culturellement, l’alcool fait partie de leur vie.
Sur un plan scientifique, l’alcool est une drogue et un produit toxique dont le corps et les jeunes cerveaux n’ont nullement besoin, bien au contraire. Pourtant, ce psychotrope est le seul à être légalement autorisé dans notre société…
À partir de ces constats, cette brochure s’attache à faire de tour des paradoxes, des ambiguïtés et même parfois des tabous qui entourent la consommation d’alcool par des jeunes.
Dans cette brochure, les professionnels de terrain, alcoologues, psychologues et acteurs de la prévention expliquent pourquoi ils ne sont pas les héros de la répression, bien au contraire. En revanche, ils décrivent des pistes de réflexion pour les parents et les jeunes. Et ces professionnels apostrophent également les politiques.