Vivre une crise n’est jamais agréable, et celle du Covid en est un très bon exemple. L’isolement et la solitude imposés pour contenir la propagation de la pandémie ont été difficiles à vivre. La plupart d’entre nous ont souffert du manque de contacts sociaux en présentiel. Et ce même si les réseaux de communication numériques ont permis de maintenir le lien entre les uns et les autres.
De leur côté, pour conserver un lien avec leurs usagers, les associations n’ont pas ménagé leurs efforts et proposé autant que faire se pouvait, quand les mesures sanitaires le permettaient, des petits moments partagés, en groupes restreints.
Le Covid-19 a fait terriblement de mal aux grands rassemblements quels qu’ils soient. Suspendues le temps de la pandémie, de nombreuses manifestations ont de nouveau pu être organisées une fois la crise passée. Un peu partout, des fêtes très attendues, ont eu lieu, avec encore davantage de succès. La non-tenue de ces événements les deux années précédentes explique-t-elle cet intérêt renouvelé des citoyens et citoyennes ? En partie seulement car les fêtes sont aussi des moments de vivre ensemble qui font du bien au corps et à l’âme. Quels enjeux se cachent derrière le fait d’être et de fêter ensemble ?
Différentes expériences ont été recueillies dans cette brochure. Il en ressort notamment que fêter est une manière parmi d’autres d’être ensemble, de faire collectivité et est fondamental pour notre bien-être social.