Nous lisons beaucoup, tous les jours, tout le temps en réalité. Mais le fait-on avec plaisir ? Tel a été le point de départ d’une discussion autour de notre table un jour d’automne. Comment ne pas parler livre avec une nouvelle saison littéraire, les livres de la rentrée, les prix littéraires qui recommencent, etc. ? Invitez à parler du plaisir de lire, soyez certains que ceux qui prennent plaisir à le faire se montreront intarissables sur le sujet. Cependant, lire avec plaisir n’est pas qu’une affaire de ceux qui aiment lire. Pourquoi certains aiment-ils lire et d’autres pas ?
Prendre du temps pour se poser et ouvrir un livre, pour le lire avec plaisir, résulte souvent d’un apprentissage. Or, dans notre société, il existe une frange non négligeable de la population qui ne sait pas lire : en Belgique, une personne sur dix ne sait ni lire ni écrire. Ce qui ne manque de poser d’innombrables difficultés dans la vie quotidienne au sein d’une société où quasi toutes les informations passent par l’écrit : panneaux dans la rue, affichages dans les transports, notices des médicaments, courrier, factures, etc. Apprendre à lire – et à écrire – est important pour pouvoir vivre correctement dans un monde où l’écrit est omniprésent.
Pourquoi ne pas insuffler du plaisir dans l’apprentissage de la lecture ? C’est ce que font des formateurs en alphabétisation, comme à travers le projet « Lire à 2 en bibliothèque ». C’est ce que font également de nombreux acteurs dont le métier tourne autour du livre.
La publication donne aussi la parole aux lecteurs et lectrices qui ont leur point de vue sur la question. Finalement, à travers tous ces témoignages, c’est le rôle non négligeable joué par le livre dans notre société qui se dessine.