Le droit à la protection de la santé, un droit constitutionnel
Selon l’article 23 de notre Constitution, chaque citoyen dispose d’un droit à la protection de la santé. C’est pourquoi DéFI entend faire de la politique de santé, une priorité absolue à tous les niveaux de pouvoir (du fédéral au niveau local). Dans le cadre du nouveau Plan de Promotion de la santé et du Plan bruxellois Social Santé Intégré, nous estimons que l’usager ou le patient doit occuper une place centrale dans leur élaboration et leur mise œuvre.
En outre, un grand nombre de maladies et d’autres problèmes de santé ou assimilés peuvent et doivent être évités, en investissant massivement dans la prévention (alimentation saine, santé mentale, MST, cancers du sein, couverture vaccinale optimale, etc.). Nous envisageons la prévention à travers le principe de l’universalisme proportionné, c’est-à-dire le fait de proposer une offre de prévention pour tous, mais adaptée à chaque bassin de vie et aux besoins des personnes les plus vulnérables.
Cependant, la crise sanitaire l’a également démontré : notre offre de soins crée des situations où la prise en charge des patients ressemble à une succession d’interventions de prestataires différents, avec très peu de coordination entre eux. C’est pour cette raison que nous souhaitons renforcer l’interaction entre le préventif et le curatif, à travers la création de bassins d’aide et de soins en charge de programmer l’offre de santé dans chaque territoire bruxellois.
Enfin, nous souhaitons favoriser la santé dans toutes les politiques publiques, tant en ce qui concerne les matières bruxelloises que celles des autres pouvoirs publics.
Nicole Bomele et Jonathan De Patoul,
députés DéFI au Parlement francophone bruxellois et au Parlement de la Fédération WB