Depuis les années soixante, le nombre de familles monoparentales n’a cessé d’augmenter. Dans leur grande majorité, les familles monoparentales ont essentiellement à leur tête des femmes. Et, très souvent, elles constituent une population à risque de vulnérabilité socio-économique élevée.
Les mères célibataires (qui ont participé à la brochure) témoignent aussi faire toujours l’objet de préjugés, de stéréotypes et de stigmatisations de la part de différentes institutions, de leurs proches, de leur entreprise. La question de la garde des enfants quand il existe des faits de violence et/ou de harcèlement a également de quoi interroger... En effet, dans ce domaine, la voix des mères semble ne pas être entendue.
La nouvelle brochure de Question Santé : « Monoparentalité : les femmes jugées plus sévèrement ? » interroge : concernant les familles monoparentales, dans quelle mesure les mentalités ont-elles réellement évolué ? Le principe de l’universalisme entre père et mère ne peut-il être aussi porteur d’inégalités ? Les ex-conjoints violents et/ou harcelants peuvent-ils avoir les mêmes droits ? La justice peut-elle fermer les yeux sur des réalités de violence au nom de l’égalité homme-femme ? Quelque part en route, n’oublierait-elle pas l’intérêt et le bien-être de l’enfant, victime collatérale des violences conjugales ?
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