Soutenir les indépendants, e.a. sur le plan psychologique
Se lancer dans une aventure entrepreneuriale demande courage et détermination. Entreprendre, c’est s’adapter aux situations, rebondir, se réinventer. Mais aujourd’hui, pour celles et ceux qui ont choisi cette voie comme projet professionnel, le choc est rude.
Si le Gouvernement fédéral a adouci le coup grâce au droit passerelle qui garantit un revenu minimum aux indépendant·e·s, dont les activités ont été affectées par la pandémie, un stress énorme demeure sur leurs épaules. Pour beaucoup, des frais fixes importants restent à couvrir. De plus, devoir trouver son chemin parmi les aides et les primes, et faire évoluer son offre face à la crise représente un coût important, tant sur le plan économique que psychologique, pour des indépendant·e·s souvent seul·e·s face à cet énorme défi.
En temps de crise, la coopération est primordiale. Il est important d’échanger et de se sentir soutenu. C’est pourquoi le groupe Ecolo bruxellois a soutenu les mesures d’urgence prises par le Gouvernement régional pour accompagner les indépendant·e·s en difficulté face à la crise, et a plaidé pour qu’une attention particulière soit portée à leur soutien psychologique. Les revers et les défaites entrepreneuriales, trop souvent stigmatisées, ne doivent plus être vues et vécues comme des échecs, mais comme des opportunités d’apprendre.
Au niveau belge, l’INASTI a mis en service un numéro vert (0800/20 118) pour mettre en relation les indépendant·e·s ayant besoin d’un soutien psychologique et les structures de terrain. Au niveau bruxellois, un accompagnement d’urgence est organisé via le 1819.
Barbara de Radiguès, députée bruxelloise
et cheffe de groupe Ecolo au Parlement francophone bruxellois